La ville de Macouria
Le bourg même de Macouria est petit, et se résume (en tout cas en 2002) à 4 épiceries (« chez les chinois »), une poste, une pharmacie, une auto-école, une mairie, les pompiers, la gendarmerie, 2 écoles et le collège !
Pour les automobilistes, c'est ce bourg et son église qui oblige la nationale à faire un détour. En s'éloignant du bourg, sur la nationale, on connait aussi Macouria par sa station essence Texaco et le village amérindien. Et encore plus loin, on parle de La Carapa, Soula, etc... Géographiquement, la ville de Macouria s'étend du pont de Cayenne jusqu'à la savane Matiti, près de Kourou. Macouria est réputé pour être un village dortoir, car beaucoup de gens y habitent mais vont travailler pendant la journée à Kourou ou à Cayenne ! Et c'est vrai que pendant les jours ouvrables, la "ville" est comme mort : même pas un chat dehors à errer sur ses rues perpendiculaires et peu arborées.
Les week-ends et les soirs, Macouria semble plus vivant car il plane un peu plus d'animations dans l'atmosphère : les enfants jouent dans les rues, les jeunes font de la Capoeira, du "tambour", du foot ou du basket, certains se rencontrent autour d'une bière chez les chinois, et d'autres profitent de petites courses à faire pour marcher un peu... Mais comme nous l’évoquions dans la note précédente, il manque vraiment ce lieu de rencontre (une place publique ombragée, un mini parc, ou autre) pour donner plus de profondeur et d’âme au village. Nous concernant personnellement, comme le quartier où l'on habitait est plus à l'extérieur du bourg, on ne participait pas vraiment à la vie du "pseudo-centre" duquel il nous est difficile de faire une éloge.