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Carnet de vadrouilleurs
16 septembre 2006

Meva à l'aventure !

(PS : toutes les photos sont agrandissables)

Sans_titre

Deuxième fois en canoë pour la princesse de l'amazonie qui a maintenant deux mois ! Nous n'allons pas à chaque fois les énumérer, mais disons que cette fois, c'est beaucoup plus périlleux ce qu'elle vit. Avec sa mamabé, nous l'emmenons à la découverte d'une petite c7rique bien sauvage, une crique que vous connaissez d'ailleurs déjà si vous suivez nos vradrouilles régulièrement... C'est une rivière que nous aimons bien pour sa tranquillité, une de nos préférées en Guyane : l'Inini.

La marée est basse à l'aller. Nous nous enfonçons tranquillement au coeur de la jungle. L'inini coule paisiblement sous le canoe. Le ciel était gonflé de nuages noirs menaçant. La pluie est tombée d'un coup. Nous nous sommes arrêtés sur un carbet pour pique-6niquer et nous abriter. L'averse claquait sur le toit en tole. Au bout de quelques minutes, plus rien. Meva s'est endormie. L'atmosphère était moite. La forêt murmure et danse sous le poid des milliers de gouttelettes restantes sur les feuilles. Le soleil perce de nouveau, éclaircissant et multipliant les palettes de vert. Il plane autour de nous quelque chose de sauvage, mystérieux et rassurant à la fois. C'est beau. Nous repartons à l'aventure. A l'avant, la princesse de l'Amazonie dans les bras de sa maman sert d'oeil à l'embarcation. Le pa3pa pilote avec adresse. Des troncs obstruent la crique. Des branches imergent de partout. L'homme doit parfois descendre à l'eau pour tirer sur la barque, la soulever ou la pousser (avec les femmes dedans). Par moment, nous devons esquiver de nos corps des lianes tombantes ou des grappes de feuilles de plusieurs mètres dont il faut toujours se méfier : serpents, mygales ou autres bé5bètes aiment bien s'y suspendre... La promenade est sympa, entrecoupée de coup de moteur, de pagaye, de baignades ou de marches... En fin d'après-midi, nous faisons demi-tour. La marée remonte. Le courant se fait un peu plus fort. Il faut se méfier des branches menaçantes qui sont maintenant sous l'eau. La princesse de l'Amazonie observe attentivement. Les 2,5 cv de moteur s'arrêtent brusquement. Ce n'est pas une panne d'essence. Il faut finir la ballade en pagayant, mais cette fois, ça n'est plus pour le plaisir. Et vite, car la nuit ne va pas tarder à tomber dans la forêt. Et fort à cause du courant. L'homme dégouline de toute sa sueur. La mamabé s'améliore à vue d'oeil pour ramer. Elle vient d'apprendre. On s'échange de temps à autre le bébé pour relayer la pagaye. Le pont met du temps à apparaître. Mais ouf, nous y sommes arrivés !

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