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Carnet de vadrouilleurs
30 novembre 2007

Projection

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29 novembre 2007

Rouille

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28 novembre 2007

Pas le temps de s'ennuyer...

Pas le temps de s'ennuyer dans ce bout de paradis où chaque instant est précieux.

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Autour des hamacs : pause biberon, pauses calins, petite sieste, bouquineries, rêveries ....

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Autour de nos casseroles. Rencontres avec crabes, crevettes, poissons, ou viandes... on passe énormément de temps dans la petite cuicine tressée en feuilles de ravinala, à attiser un feu, duscuter, ennivrés par toutes les odeurs mélangées, tout en surveillant nos cuissons - fumés, séchés, boucanés, saucés...

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Pour nos préparations au feu de bois, nous utilisions la cuisine du gardien. Le reste du temps, nous nous servons d'un fatapera (proche de l'engin à barbecue, mais à la malgache ; il sert pour la cuisine de beaucoup de familles : on y cuit de tout en mettant les casseroles ou la nourriture directement sur le charbon). Pour les urgences (petite eau à bouillir pour bébé), nous avons un camping gaz ! Petite amélioration de nos conditions de vie au domaine (on s'embourgeoise !!!) : très récemment, nous avons fait construire un petit espace en végétal pour nos propres feux de bois, en extension du carbet...

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Pas le temps de s'ennuyer donc...

Si nous coupons du bois pour y voir plus clair, nous en plantons aussi énormément. Bois précieux, palmiers en tout genre, gros arbres fleuris, arbres fruitiers, plantes décoratives, bosquets colorés, tapis de fleurs... Nous n'en sommes qu'au début (...et à l'apprentissage), il faudra sûrement du temps pour un résultat satisfaisant. Pour l'instant, ce sont des légumes du potager dont nous profitons bien fièrement....

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Autres travaux qui nous préoccupent énormément depuis qu'on est là : la délimitation du domaine. Il nous faut matérialiser le périmètre de nos hectares, à cause d'intrusions malveillantes de personnes qui viennent chez nous pour couper anarchiquement du bois et en faire du charbon à vendre (ça se passe comme ça dans la région...) ! Une horreur pour la nature... et notre propriété !!! Dur labeur donc que d'ériger un fefy (une cloture) sur plusieurs kilomètres... Nous avons pourtant choisi une option simple, tout en bois et à mi-taille, avec en plus quelques panneaux "tany manan-tompo Tsy azo hidirana" (propriété privée, défense d'entrer) dont Titine a eu la responsabilité ! Plus tard, il s'agira de planter une haie pour faire barrière touffue et naturelle. On pense à des bougainvillers... on verra d'ici là !

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28 novembre 2007

Le domaine du Tanalaha - rêves ...

Nous aimons venir au domaine du tanalaha, pour nous ressourcer, quelques heures, quelques jours, quelques semaines....plonger dans la nature, tout oublier, la ville, le boulot et tout le reste... Des heures, nous sillonnons de long en large nos hectares, pour nous approprier les lieux, fouler chaque mètre carré jusqu'à connaître les yeux fermés l'emplacement de chaque plante, chaque arbre. Il faut souvent avancer à l'aide d'un coupe coupe. Si la forêt n'est pas majestueuse comme en Amazonie, au domaine, elle est beaucoup plus fruitée, colorée, parfumée et finalement peut-être plus esthétique car plus variée. Il n'est pas rare de croiser chez nous serpents et caméléons, outre toute sortes de petites bébètes et oiseaux. A part ça, pas encore d'autres surprises jusque là : la faune n'abonde pas tant que ça ! Titine espère bien un jour y voir au moins des singes et "cultiver du miel"... histoire à suivre (parcequ'elle y croit...) !

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Nous avons commencé à travailler le terrain, du côté de la mer : coupe, déffrichage, déracinage... Chaque chute de branches est surveillée à la loupe ! Les gros arbres, ceux qui sont rares, originaux ou esthétiques, ne bougent surtout pas. Les milliers de goyaviers, trop touffus, sont éclaircis. Notre but final étant d'y implanter la maison de nos rêves, construite par nous-même, au milieu d'une forêt jardinée, pas loin de la mer... Nous avons déjà dessiné un plan, "style vaisseau spatial" aux dire de ceux qui l'ont vu. Ce serait une maison écologique autant que possible, pour le respect de l'environnement : maison en bois ou semi-dur, énergie solaire ou éolienne, système d'eau de pluie et de pompe encore à étudier, etc... On projette, on rêve, on analyse, on discute, on passe à l'action tout doucement, au compte goutte, mais sûrement ! C'est qu'on ne veut pas bousculer les choses, bien réféchir, et donner le meilleur de nous-même !

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Des jours et des mois durant, il a été question de réfléchir sur l'emplacement de la fameuse maison, le futur palais qui ressemblerait à un vaisseau spatial... Pas facile de coordonner nos avis, surtout que nous sommes au beau milieu d'hectares de brousse. Pour nous repérer, nous avons délimité des surfaces imaginaires intéressantes à l'aide de cordes. Après plusieurs emplacements hésitants et de longs débats, on a fait un choix. Pour la petite histoire de la photo ci-dessous, xav se trouverait dans la future cuisine, près de l'évier...

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Pendant les vacances de la toussaint, pour essayer de faire avancer les choses tout doucement, un début de chemin a été tracé à travers les bois pour accéder à la future maison de nos rêves (tout n'est que forêt jusque là !!)... Pas évident du tout, vu la surface de possibilité existante !  Il fallait faire un repérage de terrain, réfléchir à la possibilité de passage d'une voiture entre les arbres, réfléchir à ce qui serait amené à être coupés, réfléchir à la vue, réfléchir aux dénivelés ; puis, passer à l'action, mettre des repères et commencer à couper les arbres pour donner naissance au chemin ! A l'heure actuelle, entre l'entrée du domaine et l'emplacement de la future maison, on a réalisé la moitié du chemin, avec quelques passages baptisés : "l'allée des ravinala", "Quinina vallée", "le croisement des deux serpents", "rond point du 28 octobre"... tout un programme !

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A la question pourquoi attendre la retraite pour profiter pleinement du domaine (ce qu'on s'était dit à l'achat du terrain), nous avons fait le choix de venir nous installer au pays pour passer à l'action et jouir au jour le jour de notre domaine. Un pur bonheur.

28 novembre 2007

Coeur de bois

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27 novembre 2007

Le domaine du Tanalaha - 2

Pour notre passage en vacances à mada en avril dernier (on habitait encore en Guyane à l'époque), nous avons fait construire un carbet métisse malgache guyanais , à quelques mètres de la plage : c'est une case en falafa et sur pilotti, avec une architecture d'inspiration amazonnienne ! Presque tout n'est que terrasse. On y mange et cuisine à mur de verdure, on y accroche nos hamacs pour les siestes, et la nuit, après de longues heures de conversation chuchotante à la bougie, on dort sur nattes et sous moustiquaires dans un espace à moitié fermé aux étoiles.

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L'électricité n'arrive évidemment pas dans ce bout de monde perdu. Bougies et lampes à pétrole suffisent amplement. Nous avons installé une pompe manuelle pour tirer une eau fraiche de la terre et des seaux sont utilisés pour qu'à longueur de journées nous ne manquions d'eau dans le carbet. En attendant mieux, ça dépanne considérablement ! Pour les questions pratiques, nous avons apporté des réponses simples : quatre murs en végétal à l'écart du carbet ont été érigé pour le coin toilettes. La douche se passe au seau, avec la traditionnelle eau chauffée à la casserole pour les plus frileux. Quant aux wc, ils mériteraient une attention particulière ... à suivre dans une note ultérieure !

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Les journées au domaine se passent au rythme du soleil. Elles commencent et finissent tôt. Réveil vers 5h avec un premier plongeon ravigotant dans la mer. Marche en forêt. Travaux divers dans les bois. Deuxième plongeon dans la mer. Dans la matinée, des pêcheurs viendront proposer thons, tri-dents, capitaines, saules, qu'on mettra à brocher au feu de bois, pour accompagner nos légumes du jardin... Les meilleurs jours, on aura droit à des camarons, des crevettes, ou des crabes. D'autres fois, on pioche dans une réserve de viande ramenée de la ville, et qu'on avait fait fumer pour une plus longue conservation. De bien simples festins dans ce monde perdu. Les après-midis sont chauds et généralement accordés à de longues siestes en hamac. Moment de marche à la plage ponctué d'un interminable plongeon dans la mer. Si l'occasion se présente, un pêcheur nous emmène faire une promenade en rivière. De quoi nous remémorer nos expéditions sur nos criques guyanaise ! Nature paisible. Atmosphère ventilé et raffraichissant. Faune et flore aquatique. Certes, rien de bien grandiose par rapport à la région amazonnienne, mais les moments de pleinitude ne manquent pas. Quand vient le soir, et que seuls le scintillement des étoiles nous éclaire, le silence de la forêt la nuit devient magique. Chuchotement de milliers de vie cadencé par le bruit des vagues.

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27 novembre 2007

Dîner sanguinaire - le contexte...

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26 novembre 2007

Le domaine du Tanalaha - 1

Au bout d'une piste cahoteuse, après un pont en bois déglingué, un long chemin broussailleux dans un infini couloir végétal, au bout du bout, une terre inconnue. Un immense ravinala, fameux arbre du voyageur, surplombant la forêt alentoure, nous salue. Nous sommes à l'entrée de quelques hectares de natures sauvages et fragiles, le domaine du Tanalaha. Le vert domine. Impénétrable par endroit, compacte et grouillant de vie. Clairsemé par ailleurs, ouvrant sur de minuscules fenêtres qui donnent sur une ligne d'horizon scintillante entre ciel et mer. Ici, le temps s'est arrêté, pour nous. Nous sommes en pleine forêt tropicale, entre le doux murmure d'une rivière, et un incessant va-et-vient de vagues.

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Par ici, la plage est sauvage, grandiose, désertique. Au moment où le soleil érige ses rayons éblouissants du bleu de la mer, deux trois pêcheurs reviennent au village à quelques kilomètres du domaine. Le reste du temps, jamais personne. Quiétude. Solitude. Le vent, parfois salé. La pluie de temps à autre. Frémissement des feuilles. Caméléons statiques. Et toujours le soleil. La forêt et ses secrets.

Aucune trace écrite du domaine du Tanalaha : ce sont quelques hectares bien protégés, dont nous sommes propriétaires, depuis quelques années déjà. Un petit coin de paradis qui a joué un rôle primordial dans notre choix de vie à Madagascar.

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26 novembre 2007

Dîner sanguinaire.

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Préparation de poulet, Madagascar, 2007

25 novembre 2007

Madagascar, 2007

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Madagascar, 2007

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