L'île aux lémuriens...
La réserve du Vakona compte plusieurs îlots sauvages où vivent plusieurs espèces de lémuriens. Les macakous sont dans leur élément, en pleine nature ! Et on peut facilement les observer... et de très près s'il vous plait !
De toutes nos expériences d'observation de lémuriens, c'était une de nos préférées ! Un bon compromis, entre ceux en cage que tu peux voir de si près que tu peux lire la déprime dans leurs petits yeux..., et ceux entièrement sauvages que tu entraperçois très loin dans le feuillage des arbres (et qui te donnent la torticoli et te font se lever très tôt pour avoir une chance de les entrapercevoir... ou pas du tout ! lol !)... En fait ici, ils sont libres, tout en étant à moitié apprivoisés !
On n'a pas à les chercher midi quatorze heures : ce sont eux qui attendent midi quatorze heures leurs visiteurs et les babanes, lol ! Tout au long des sentiers, il y en a qui se joignent gentiment à nous... Ils font les singes (tiens ?!), une galipette par ci, une danse par là, viennent se poser sur nos épaules, sourient pour les photos...
Meva s'est fait plein de nouveaux copains ! Elle a même appris à parler lémuriens (juste en bas là, en pleine conversation...) !
Un guide nous explique, nous renseigne et nous « sécurise »... Meva a été super contente. D'avoir pu donner ainsi à manger aux lémuriens. D'avoir pu les caresser et leur servir de troncs ! Granny G a été plus que satisfaite de sa rencontre avec ses premiers lémuriens... Xav a été rassuré de ne pas avoir été ni pissé ni crotté dessus... et Titine heureuse d'avoir enfin pu faire des photos de lémuriens de si près !
Après la petite marche sur l'îlot principal, nous sommes allés faire une promenade en canoë autour des autres îlots. La barque dessinait en silence un léger sillon dans la rivière sombre et miroitante.
Quand le vent se mettait à chuchoter un peu plus fort, les hautes herbes et les fougères dansaient au même rythme que les feuillages qui pèsent dans les arbres. Des remous toublaient à l'impressionniste les reflets.
Par moment, ça bondit dans les arbres. On scrute en silence. Ca bouge dans les herbes. Apparitions. Disparitions. Rêves ? Réappararitions. Des lémuriens, encore ! Nous sommes leur spectacle.
Au bout du bout, la rivière n'est plus qu'un étroit couloir serpentant entre les îlots... et tellement transparent que les grains de sable apparaissent nettement blonds dans le fond finalement si peu profond. C'est béatement beau. Dernier crochet sur l'îlot aux makis pour achever en beauté notre extraordinaire promenade.