Le placenta de Tsiky

16 juin 2011

La première sortie de Tsiky en dehors de Tamatave était évidemment au domaine du Tanalaha, notre petit coin de paradis secret. C'était le jour de l'enterrement de son placenta.

Petit Bout d'Amour avait tout juste une semaine de vie, et on l'a embarqué en vadrouille pour un bain de moustiques une marche en forêt et un bon bol d'oxygène au bord de la crique du serpent jaune... l'occasion pour les grandes soeurs de piquer le nez dans la rivière. Ca faisait un moment qu'on n'y était pas, elles étaient trop troooooop contentes (et nous aussi d'ailleurs) !

Fin d'aprème. L'enterrement du placenta de Tsiky s'est bien passé, à une anecdote près ! Comme pour le placenta de Mirana (qui est aussi enterré sur ce terrain qui est si cher à nos coeurs...), on avait choisi un endroit pas loin de la future maison. Cependant, cette fois, on ne voulait pas planter quelque chose dessus (comme les fleurs pour Mirana), mais on voulait l'enterrer sous quelque chose de sauvage qui existe déjà sur place (comme pour le placenta de Meva qu'on avait enterré sous un bananier dans la cour de notre maison en Guyane) (je dévie un peu pour les curieux : le lien au sujet de l'enterrement du placenta de Meva explique grosso modo le sens que ce rituel a pour nous). On avait donc choisi de le faire entre les deux espèces de palmiers/cactus qu'on peut voir dans la première série de photos et ci dessus et ci dessous. Le papoun' creuse. Creuse dur ! Les racines des plantes sont puissantes ! Au bout d'un long moment, le trou est toujours rikiki et... la pelle se casse ! Fous rire (tout en espérant que ce ne soit pas signe de je ne sais quoi... un placenta qui ne veut pas se faire enterrer... lol) !

Quand on retrouve nos esprits (...et une pelle utilisable !), on décide de changer d'endroit... et de changer tous nos plans ! Le placenta sera enterré toujours pas loin de la future maison, au milieu du jardin face à l'océan. Cette fois, pas d'embuche. Et pour nous rappeler, on y plantera un autre jour quelque chose.