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Carnet de vadrouilleurs
21 octobre 2012

Première approche du Gabon. Libreville direction la Guest.

Nous avions quitté l’aéroport dans un minibus bus tout neuf et hyper climatisé, blindé par nos douzaines de valises et nos dix fesses ! Heureusement qu’il n’y avait personne d’autres ! « Attachez vos ceintures s’il vous plait » ! Houlaaa… ça n’a pas l’air de rigoler par ici ! Xav en profite pour poser des questions sur la police et plein d’autres trucs… Titine est frigorifiée par la clim’.  L’une des filles, les yeux collés aux fenêtres, interrompt brusquement « Mais c’est comme à Mada, ici ! » Le paysage urbain… les boutiques d’électro ménagers qui côtoient les étals de légumes, les frip’ de chaussures et les poulets rotis… les gens dans la rue, les chiens galeux… la poussière sur les bords des routes… les voitures qui roulent et s’arrêtent un peu n’importe comment… Sans doute pour tout ça que, pour évoquer notre toute première approche de la capitale gabonnaise, on n’a finalement pas vraiment grand-chose à en dire… pas de dépaysement particulier… Ce qui nous a bien marqué cependant, c’est que plus on avançait, plus le goudron était défoncé, moins il n’y avait de maison, plus il y avait de la végétation … une végétation qui rappelle un peu la Guyane et sa forêt amazonienne quand celle-ci a été coupée pour créer des villages… au détour d’un virage, le goudron avait disparu. On roulait un bon moment sur de la latérite. Couleurs dominantes : le rouge, et le vert. Et là, j’avoue que, tous les scénarios étant possibles, je n’étais pas rassurée : on a embarqué dans une bagnole brillante, dans un pays inconnu avec des gens inconnus et on est trèèèèèès loin de ce qu’on peut imaginer d’une capitale… il n’y a plus personne, nous sommes au milieu de nulle part, avec tout ce qui résume notre vie, nos bagages et nos enfants ! Xavier était devant. Je ne pouvais rien lui dire directement… Je me suis donc contentée d’un : « heuu, ça fait un peu loin de la ville, on dirait !? – oui, mais on y est presque… nous sommes dans un nouveau quartier de Libreville ! » Pas mal de baraques en construction dans les parages. Mais c’est vide d’humains. Finalement, au bout de presque nulle part, le mini bus s’arrête. De grandes murailles blanches. Et le portail qui s’ouvre sur une superbe villa : notre future prison dorée…

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Commentaires
L
Coucou!!<br /> <br /> Vous nous manquez ici!!J'espère que ça avance quand même un peu et que vous profitez de vos vacances!!Matt' est en vacances et va au centre cette semaine mais nous on bosse encore..j'ai une semaine la semaine prochaine mais pas de projets particuliers...on verra.En tout cas j'espère enfin vous entendre malgré le décalage horaire!!Bizz "gelés" à vous 5 !! :-)
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B
Je suis tellement contente de pouvoir te relire enfin!!!<br /> <br /> J'ai hâte d'en savoir plus!!!<br /> <br /> Bisous les aventuriers!
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M
rha ! tu ménage le suspens ! Vous commencez à être installés ? Bisous
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