Le nez dans le vent, pour replonger dans notre chère ville...
En retrouvant notre moto à Tamatave, il n'y avait pas que Tsiky qui était content ! Longer le bord de mer, le nez dans le vent, sillonner les rues et les lalapasika, se remémorer des lieux, replonger dans des ambiances, et des souvenirs... découvrir tout ce qui a changé aussi... C'est un mélange de sentiments qui nous envahit quand on se re-promène ainsi le nez dans le vent dans notre chère ville... pas de regrets, mais une sorte de nostalgie... pas de la nostalgie négative, mais quelque chose qui relève du bien-être, de rentrer chez soi et de s'y sentir bien !
Une portion qu'on apprécie particulièrement, c'est le boulevard de la mer, entre le pont et l'hopital bé.
On l'a parcouru des tas de fois, à moto, mais aussi en voiture pour une halte aux rochers, ou à pieds, lors de nos longues marches, pour apprécier autrement, et savourer encore plus...
Vendeurs de bananes... siestes à l'ombre des badamiers... gonflage de pneus des cyclo pousses... l'air marin... le bruit des vagues... le léger souffle dans les feuillages... les amoureux derrière les rochers... rien n'a changé...
Tout à fait au bout, après l'hopital bé, la gendarmerie, le camp militaire, des batiments rongés par les cyclones, vieillis par le temps, noircis par l'humidité, délavés par la pluie... la route rétrécit pour finir en sentier, champ de zébus, trous qui se creusent, le goudron disparait peu à peu, place aux caillasses, puis à la terre, et au sable direction la plage...
La vue, là où la route n'est plus qu'étroit chemin mémoire de cauchemar tropical... Vue dont on ne se lassera jamais, soit dit en passant !