Il était une fois... la fin d'une belle histoire de 2ans et 4 mois d'allaitement !
L'autre cap important dans nos vies, à Petit Bout d'Amour et sa mamounette, le mois dernier, c'était le sevrage de la nonoty ! Oui, jusqu'à ses 2 ans et 4 mois, mon grand baby boy prenait toujours le sein ! Pour boire dedans (à s'ennivrer...), le toutouiller, le renifler, le bisouter, le caliner, le coussiner, le doudouifier, le rassurer, s'endormir avec, rien que ça, lol... Là encore, on peut dire qu'on en a bien profité... Des moments de tendresse, de complicité, et d'amour un peu trop fusionnel, sans doute, mais on s'en moque ! C'est tellement bon d'aimer comme ça ! A notre retour des grandes vadrouilles de cet été en Asie, le sevrage était un des objectifs les plus importants qu'on s'était fixé... enfin, que je me suis fixée toute seule, parceque s'il fallait l'écouter, je crois qu'à 20 ans, on y serait encore, mdr ! Contre toute attente, finalement, Tsiky a quand même suivi la vague ! Le sujet a tout de même dû être abordé avec des pincettes... parceque baby boy était à 300% accro ! Mais nous y sommes arrivés, en douceur, sans larmes, ni cris... c'est l'essentiel ! Yeaaaah !
Mois de septembre donc, on a commencé à zapper peu à peu les siestes (qui étaient devenues un peu n'importe quoi de toute manière pendant les vacances !)... exactement comme Mirana ! Mes sangsues s'endorment au sein... en zappant les siestes et en les occuppant bien, ils n'y pensaient tout simplement pas et ne nonotaient pas de la journée ! Fin d'aprème, ils sont fatigués... après le bain, le diner, direct au dodo et cinq minutes à peine après les calins-glouglou-nonoty, rrronnn bzzzz, ils étaient dans les bras de Morphée. Bien entendu, quand je sentais que c'était too much, on faisait une petite parenthèse, comme sur les photos ci contre (ha oui, il fait grand pépère qui tète là mon baby boy, mamamia !) (il avait 2 ans et 3 mois) mais plus le temps passait, plus ça devenait rare...
Après, il fallait remplacer ces cinq minutes de calins-glouglou-nonoty la nuit par le calin-bib', mais ça, ce n'était pas gagné ! Autant pour Mirana, ça a été assez facile, autant pour Tsiky, ce n'était pas vraiment ça ! Bon, le coquin a fini par bien vouloir des bib' au bout d'un moment... sauf qu'à la fin des bib', malgré la fatigue, le tit bout d'Amour résistait au sommeil pour finir avec son tit bout de nonoty ! bref, mois d'octobre, on stagne... et bien entendu, avec mon coeur de mamounette si sensible (bah oui !), je ne pouvais pas dire non, comme ça ! Pas pour ça...
Avec Mirana, j'avais fait ainsi : "tu sais, maman a mal aux nonoty, tu peux juste essayer de ne faire qu'un bisous et essayer de dormir en me tenant la main" (avec des semblant de "aïe aïe aîe" de douleurs au moment du fameux bisou à nonoty... et des calins à ne pas en finir à la place !)... ça avait très bien marché... elle avait mal pour moi et c'est comme ça qu'elle avait définitivement arrêté ! Je retente le scénario avec Tsiky... Le baby boy fait des efforts, mais... c'est plus fort que lui (tu peux avoir mal, maman, je veux la nonoty je m'en fiche du reste...) ! Un jour je décide de m'y prendre autrement... mon dieu... jamais je n'aurai imaginé faire ça à un de mes enfants... je lui ai répété "j'ai vraiment trop mal, tu sais, le docteur m'a donné un médicament qu'il faut mettre dessus... il n'est vraiment pas bon, mais tu peux toujours essayer si tu veux..." Sachant très bien que mon baby boy est hyper sensible aux mauvais gouts (han vilaine mamounette, lol !)... j'avais enduit une goutte de nivaquine pour nourrisson sur le bout (le reste de ce qu'on lui donnait quand il était bébé)... là, ça a été direct berk ! Il n'a pas pleuré, il n'était pas faché, il ne s'est pas acharné sur la nonoty, il n'a même pas insisté un peu... il a juste dit "tu as vraiment mal alors maman ?" "oui mon chéri, je suis vraiment désolée..." "Mais viens, on va se rattrapper en bisous-calins..." Avec le bib, et encore plus d'attention et d'amour, ça l'a fait sans le moindre souci... Pendant deux trois semaines il a tenté des petites approches par ci par là, mais j'avais toujours le flacon de nivaquine à portée de nonoty, et tout mon amour à bout de bras ! Et puis voilà, le temps s'est chargé du reste ! Et ma culpabilité, complètement volatilisée... une troisième belle hitoire d'allaitement qui finit plutôt bien !