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Carnet de vadrouilleurs
23 juin 2008

23 mois, c'est parti pour deux mois et demi en vadrouille...

Enfin les grandes vacances tant attendues par notre merveille... le grand voyage de la fin de ses un an... le grand voyage du début de ses deux ans...

Cela faisait des semaines voire des mois qu'elle réclamait : "andao andeha vacances any tata sy matteo..." ("allons en vacances chez tata et matteo"), chaque fois qu'on passait devant les photos accrochées sur le frigidaire ou un peu partout dans la maison... elle s'impatientait de tant plus qu'elle savait que sa tata avait toujours dix mille cadeaux à lui offrir (tata gateau lui envoie régulierement de gros paquets) (et pour la petite histoire, chaque chose qui vient de chez tata, elle les connait quasimment toutes !) (du style, ça, c'est le talc de tata... ça c'est le savon de tata...)... elle sait aussi que c'est chez tata qu'on peut trouver de la neige et faire du ski, que chez tata elle pourrait faire du toboggan a gogo (comme dans les livres), que c'est la bas qu on lui acheterait les lunettes de soleil de ses reves, etc... bref, tant de choses attrayantes chez cette fameuse tata... de quoi s impatienter serieusement...

23 juin : quand le jour du départ arriva, meva était toute excitée : elle sautillait dans tous les sens en criant "oueee oueee andeha voyazii"... Cette fois, le voyage se passera avec maman seule... vol de jour, elle pourra faire ainsi la folle sans trop déranger (la nuit, maman avait un peu les boules qu'on n'entende que sa coquinette)... 
C'etait son quatorzième avion. Et le voyage le plus terrible qu'elle n'ait jamais fait : Petit Coeur n'a pas fermé l'oeil une seule fois durant tout le vol... elle était crevée mais n'arrivait pas à dormir... comme elle n'avait pas encore deux ans, on n'avait qu'une seule place pour deux (on était complètement ratatinées), et la petite a côté de nous (qui devait avoir dans les huit ans et pas toute sa cervelle bien en place) n'arretait pas de l'embêter (du style quand meva commençait à se poser pour essayer de trouver le sommeil dans mes bras, la petite lui sautait dessus pour la chatouiller... grrrrrr). Dans toute cette histoire, Petit Coeur a gardé son humeur plutot calme et n'a pas grinché une seule fois... Il "fallait juste" occuper la dizaine d'heures de vols : errer dans les couloirs, regarder avec envie les autres petits en train de dormir tranquillement, de temps à autres quand il y en a qui sont réveillés jouer avec eux, bouquiner, inventer n'importe quoi qui puisse l'amuser ! Maman était plus que crevée ! Deux minutes avant l atterrissage, Meva n'en pouvait plus : elle s'était endormie raide morte, exactement comme maman avait croisé les doigts que ça n'arrive pas ! Bingo ! On a dû se faire escorter par une bonne ame piteuse qui a bien voulu aider maman à recuperer nos baggages (avec les 12 kg de Meva qui dormait dans mes bras - pas de poussettes ni de porte bébé donc, le petit baggage à main que j'avais au dos, impossible de récuperer sans aide le seul gros sac a dos qu'on avait en soute) et nous accompagner jusqu'à la sortie où nous attendait papy et tata...

Sacré départ de vacances......

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