Re-Naissance du petit canal...
Les semaines qui suivirent nos premiers essais de galère pour accéder à la rivière qui coule au fond de nos hectares de jardin sauvage, nous décidâmes de prendre les choses sérieusement en main ! La crique du serpent jaune était devenue une drogue : impossible de s'en passer, on ne pensait qu'à ça ! Il fallait absolument nous simplifier son accès.
Et comment ?
Titine et sa planche de body surf encore empaquetée depuis les grandes vacances boude la mer du domaine et ses vagues sauvages... Petit Nous arrondit de plus en plus son ventre, et la future maman ne pense qu'à des parties de baignade à la crique su serpent jaune !
Meva, la princesse de l'océan indien retrouve avec l'odeur de cette crique tous ses instincts de princesse d'Amazonie !
Et papoun', entre la chaleur de l'été malgache, les efforts de la mise à l'eau et les suées de la rame, ne veut plus sortir d'entre ces deux murs végétaux au beau milieu de la rivière !
Première étape pour simplifier l'accès à nos instants de bonheur : élargir un canal, qui était déjà là à la base, très très peu profond et englouti par la végétation.
Ci dessous le résultat après une dizaine de jours de boulot !! Dommage qu'il n'y a pas de photo d'avant, mais c'est assez hallucinant car à la place, il y avait buissons, arbres et sol vaseux...
Le canal d'origine est désormais suffisamment large pour que le zodiac puisse passer, et on a creusé creusé pour que l'eau de la rivière puisse s'y écouler... Resterait à chaque fois à mettre la barque dans le canal et à tirer se hisser pagayer jusquà la rivière...
Résultat assez concluant... sauf qu'à marée basse, il y a très peu d'eau !!! Beaucoup moins galère que de porter et se frayer un chemin inexistant dans la brousse, mais il faut tout de même mouiller sa chemise patouiller son maillot dans la boue pour pousser ou tirer l'embarcation !
Commentaire de xav : bon, au moins c'est pas de la boue gluante qui ne peut être détachée qu'avec une brosse métallique... un petit plouf dans la crique, et tout est nettoyé ! On peut maintenant ramer... et nous évader !