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Carnet de vadrouilleurs
11 janvier 2011

Chaleur de janvier...

Quand on voit des images de là bas... quand je détaille encore et encore les photos de nos proches si loin... les mégas doudounes, les bonnets, les écharpes, les couches de pulls et toutes ces autres épaisseurs... dans un décor extérieur tout brillant de blanc... quand on entend parler des rhino, bronchio, laryngite, otites et autres joyeusetés de l'hiver... ça nous fait vraiment trop halluciner tellement notre quotidien est différent !

Ici, on traine la savate, les tongues, les pieds nus... les shorts, les débardeurs... on se trimballe avec les maillots de bain partout... décor extérieur tout brillant mais pas de blanc ! Ce matin vers 6h, peu après le réveil, au moment du petit café à moitié à poil sur la terrasse, le thermomètre affichait déjà 33° ! Les pales du ventilo tourne 24h/24. Les filles ne dormaient déjà plus. Il faisait déjà si chaud et lumineux que la journée a pu commencer depuis un bon bout de temps. Petit déj' torses nus. Chocolat froid. Lait froid. Jus froid. Puis douche froide. La première de la journée. Celle qui-déjà-ne-rafraichit-à-peine. L'idéal aurait d'ailleurs été un petit pic de nez dans l'océan... avant d'aller bosser, ça fait classe ! On s'habille du moins qu'on peut. Mais à peine sortis, on éponge déjà nos premières suées. Et dès 8 h du mat' les vêtements sont auréolés et collent à la peau ! Le soleil déchire le ciel qui explose de bleu. Il fait lourd. Il ne veut pas pleuvoir depuis plusieurs mois... Après manger le midi, on se fait emporter par une douce torpeur... nos corps n'arrivent à rien d'autre que de nous affaler dans un hamac sur la terasse... à surveiller et jouir du moindre tressaillement des feuilles... et nous endormir en rêvassant d'un peu de ces trombes dont on parle à Tana... ou de cette neige qu'il tombe tout là bas... Le réveil de la sieste est à chaque fois difficile. Surtout quand il faut reprendre le chemin du boulot. La terre est sèche. Le goudron brule. Foulées et roues soulèvent une valse de poussières dans les lalapasika. Les clims ronronnent dans les luxueuses villas cachées derrière les bougainvillers aux couleurs criardes. Des gens siestent sous les cocotiers au bord de la mer. Ca doit bouillir entre leur murs et toits de tôles... au fin fond des quartiers là bas... Les pousses investissent l'ombre des flamboyants... pour siester là encore... 

Nous concernant : ça roule plutot cool ! On n'a pas encore eu à combattre contre la bourbouille avec les louloutes... On ne fait pas partie de ces gens qui souffrent de leur quotidien (lol) et qui se plaignent quoi qu'ils aient : le grand froid, la grande pluie, ou le grand chaud (... et même si en fin de compte ce n'est pas vraiment grand...) !

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