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Carnet de vadrouilleurs
13 novembre 2012

La vie à la guest au bord de la piscine, et son lot de soucis !

Un « appartement » à l’étage avec ses deux chambres spacieuses nous attendait à la guest… Les enfants étaient super contents d’avoir atterri là. il y avait une piscine… une méga terrasse où courir et faire les zouaves…  la vue paisible sur la nature environnante… le jardin sympa, avec plein d’oiseaux et de lézards bizarres… il y avait aussi une petite balançoire un peu grinçante et légèrement rouillée, mais qui faisait bien l’affaire, lol… un bar et un restau qui n’ouvraient que pour les clients de la guest… le personnel était aux petits soins… on tenait à une arrivée agréable pour les louloutes, et sans avoir rien demandé à personne (on ne s’y attendait vraiment pas), on était servi alors qu’on aurait dû galérer à la recherche d’un hôtel et toussa ! Bon, rien n’était au clair, sur qui allait payer quoi (étant donné que c’était le lycée qui nous avait envoyé là) et personne n’était en mesure de nous renseigner sur les tarifs et le reste : l’hôtesse était déjà partie apparemment… mais, « installez vous bien, soyez tranquilles et profitez ! » Voilà ce qu’on n’arrêtait pas de nous dire en gros ! De toute manière, nous venions d’arriver, nous étions fatigués et la seule chose qui importait à ce moment là, c’était qu’on avait un toit pour cette nuit du moins, et que les enfants étaient heureux d’être arrivés au Gabon !

Les jours suivants pouvaient se résumer ainsi :

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Mirana 3ans et 7 mois, Meva 6ans et 2mois, Tsiky 1an et 3mois.

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Si pour les enfants, la vie à la guest était top, derrière ces photos, il y avait quand même quelques soucis pour nous, parents… Concernant les frais, le flou était réglé : le lycée devait se charger de tout ce qui se passait entre Libreville et Port Gentil… Nous étions arrivés le mardi 28 aout, il n’y avait pas d’avion avant le samedi 1er septembre… On était partagé d’un côté par « attendre, et prolonger un peu les vacances » pour les enfants qui étaient vraiment bien, là… et d’un autre côté, on voulait vite arriver à Port Gentil pour chercher un logement, inscrire les enfants à l’école et prendre nos repères dans notre future nouvelle ville avant d’attaquer la rentrée prévue le lundi 3 septembre…

Cinq jours, c’est court et long à la fois… nous nous sommes renseignés pour prendre le bateau (seul autre moyen de transport entre Libreville et Port Gentil : il n'y a pas de route...), manque de pot, étant donné qu’il n’y avait pas d’avion cette semaine là, il n’y avait plus de place en bateau jusqu’au samedi ! Nous étions donc « condamnés » à rester à Libreville !

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 La guest, c’était chouette… avec sa piscine surtout ! Les enfants en ont profité un max… Comme il n'y avait rien d'autre à faire, c'était le gros shoot, au soleil, à l'eau, aux plongeons, au farniente ! Ce qu'il y avait de moins cool pour eux, dans le quotidien là bas, c'était le repas du soir, où l’attente était tellement longue, que la plupart du temps, ils étaient tous déjà endormis avant de passer à table ! Un coup sur deux, un ou deux enfants sur trois, ne mangeaient pas le soir ! Même quand on passait la commande juste après le déjeuner, vers 15h, lol ! De toute manière la restauration en général, c'était du gros n'importe quoi... mais il n'y avait rien d'autre à faire que de s'adapter ! Il n'y avait ni autre restau ni boui boui dans le coin !

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En fait, le plus dur dans ce chapitre « vie à la guest », c’était le fait qu’on était au bout de nulle part ! Pas de boutiques dans les parages pour se procurer deux trois bricoles de gouters pour les enfants (qui avaient pourtant déjà des problèmes avec les diners trop tardifs pour eux)… pas la moindre trace d’une épicerie dans la "forêt environnante", alors qu’on avait épuisé le stock de couches de Tsiky… même les étals improvisés de cigarettes empilées sur chaise, c'était que dans les rêves… Bien évidemment, aucun bus ni taxi ne passait par là ! On était nulle part, dans la capitale, lol ! Pour rejoindre le goudron défoncé (où ce n’était même pas évident d’y trouver un véhicule qui te ramasserait en chemin), il faut marcher une bonne trotte sur de la latérite ! La guest proposait un service de transport avec son minibus de luxe, mais il fallait faire les réservations des jours à l’avance, et le prix demandé était plus qu'excessif. Nous étions coincés dans une sorte de prison dorée !

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Commentaires
M
rhaaaaaaaaaa ! Tsiky a drôlement changé ! Fa donga donga kely faona e ! Bon heureusement qu'il y avait la dead line de la rentrée car vous connaissant être enfermés ce n'est vraiment votre truc. allez la lumière vient de revenir au bureau. J'ai du pain sur la planche. Bisous
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