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Carnet de vadrouilleurs

25 septembre 2008

L'école : Meva ADOOOOOOORE, mais maman trouve qu'il s'y passe des choses un peu bizzarres !

Passée cette période difficile (ouf, ça n'a duré que quelques jours !), plus rien à dire : l'école, Meva adore ! A tel point que les week-end, elle réclame pour y aller (aïe aïe aïe...) ! Elle nous répète sans cesse : « tiana meva be ny mandeha mianatra » (Meva aime bien aller à l'école) « faly faly be meva any ampianarana » (meva est très contente d'y être) « zahaaan nilalaoooo baolaaa, nanao balançoiraaaa, nianatraaaa, nihiiiiraaaa,... » (j'ai joué au ballon, fait de la balançoire, chanté...) et elle freudonne à longueur de journée tout ce qu'elle a appris. Bien évidemment, elle est toute fière de nous faire des shows ("manao pestacl i meva") : elle prend son tabouret, se met debout dessus, chante à tue tête, s'applaudit et réclame des applaudissements ("allez, clap clap ! vita ilay hira ! Bravo Meva ! Encore ! Encore !") !!!

Bon, et puis évidemment, à part les comptines, elle répète tout ce qu'ils font à l'école. Elle reprend par exemple des conversations et des situations :

- maîtresse nandrezatra, tsy maintsy manao azafady ! (la maîtresse a rôté, il faut dire pardon quand on rôte)

- Bonjour, comment tu t'appelles ? Je m'appelle untel (et elle énumère tous ses camarades de classe au fur et à mesure !) (ha le bon quart d'heures qu'on passe à ce moment là !!!)...

Elle réclame aussi des feuilles pour refaire ce qu'ils ont appris (les points, les ronds, les montagnes miakatra /midina, les triangles, les échelles, les carrés ...) en reprenant les mots de la maîtresse : on fait comme ça ! Non, comme ça - intonnation très méchante - c'est pas bien ! Et elle se frappe les mains... hum ! hum !

A la fin des cours, elle me raconte souvent des anecdotes qui se sont passées à l'école, parfois devant la maîtresse complètement époustouflée (oui oui, il faut faire gaffe avec cette petite - très peu s'expriment aussi bien qu'elle !). Surtout qu'elle choisit les détails les plus croustillants (désolée pour l'écrit malgache pas terrible du tout) :

- « naditra loatra ny ankizy dia nipihan'i maîtresse ny jiro. Lasa izy sady nidiny ny varavarana. Nitomany za maman satria natahotra ! » : certains enfants étaient polissons, la maîtresse a éteind la lumière, est partie et a fermé la porte, j'ai pleuré, j'ai eu trop peur !  ...

- « nohanin'i maitresse ny biscuit chocolat an'i meva » : la maîtresse a mangé mon gouter...

- une autre fois c'était « natsipin'i maitresse ilay seza » : la maitresse a balancé la chaise...

- ou encore « reraka loatra i maitresse dia tsy nihira intsony izahay » : maîtresse était trop fatiguée, du coup on n'a plus chanté...

- « nasoron'i maîtresse ny botty'ny dia nataony tao anaty armoira... dia nitsilay-lay tao ambony fandrina izy fa reraka ! » : maîtresse a enlevé ses bottes et les a mises dans l'armoire. Après quoi elle s'est allongée sur le lit car elle était fatiguée...

Et j'en passe ! Je questionne pas mal Meva, et j'ai de la chance qu'elle me raconte pas mal de choses... parfois je me dis qu'on peut vraiment faire faire n'importe quoi aux gosses à l'école, surtout quand ils ne parlent pas encore... ça me donne des frissons dans le dos rien que d'y penser ! Bon, j'ai appris plus tard que la maîtresse est enceinte (sans doute pour ça qu'elle est souvent fatiguée et doit avoir des sautes d'humeur), mais bon tout de même....

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24 septembre 2008

Ecole : le cap difficile de la séparation !

P1000012Les dix quinze premiers jours après sa première rentrée à l'école, Meva a toujours été volontaire pour y aller (ne rechigne pas, ne retarde pas l'opération des préparatifs le matin, etc...), mais le moment de la séparation posait problème : elle s'accrochait à moi, et je sentais un malaise quelque part venant d'elle (comme une boule à la gorge qui exploserait en sanglot à un moment ou un autre...) ! Ça me rendait « malade » ! Comme aucun système d'adaptation n'était proposé (c'était plutôt du style, on laisse les enfants chialer là et basta...), j'ai décidé de m'imposer ! Mon instinct poussait à rester un peu dans l'école avec elle (on arrivait exprès à l'avance), le temps de la rassurer, et puis de partir en lui disant bien au revoir, à tout à l'heure, raccourcissant chaque jour mon temps de présence sur place... Un cas spécial apparemment, car au début de l'année, me racontait-on, les autres parents qui ont tenté de rester un peu se sont fait jeter vite fait bien fait « pour vite habituer » les petits... Je ne voulais pas traumatiser mon Petit Coeur, lui donner l'impression de l'abandonner dans ce monde si peu connu encore... Je restais au début jusqu'à trois quart d'heures environ (je calculais bien mon coup point de vue timing) et au fur et à mesure on en est arrivé à cinq minutes... aucune larme, c'était pas mal ! J'étais assez fière d'avoir presque atteint l'idéal : la laisser sans mettre les pieds dans l'école ! De leur côté, les maîtresses s'impatientaient : « Meva n'a aucun problème, elle est déjà habituée, on n'a jamais eu un enfant comme elle qui n'a versé aucune larme depuis le début », mais jamais elles n'ont imaginé que c'était quelque part grâce à la démarche que j'avais imposée ! « Il était grand temps, me faisaient-elles comprendre de la laisser direct au portail et partir aussitôt ! »

Du jour au lendemain, elles m'ont « interdit » d'entrer dans la cour !!! Je n'ai même pas eu le temps de parler à Meva, même pas eu le temps de lui dire au revoir, elles l'ont porté direct et m'ont fait signe de partir, comme ça ! Évidemment, la petite pleurait, pleurait, moi, j'étais tellement sur le c.. à ne pas savoir comment réagir... la gorge serrée, nuage de larmes au fond des yeux ! On en était à cinq minutes dans ma démarche d'adaptation en douceur, j'étais verte ! Meva avait pas mal pleuré apparemment ce jour là à l'école (c'est elle qui me raconte, les maîtresses disaient que ses larmes ont cessé aussitôt que j'étais partie !!!)... J'ai beaucoup discuté avec elle « tsy mahazo mihiditra any an pianarana intsony maman fa bedy ny maîtresse... ». Le lendemain, elle voulait tout de même y aller, c'était positif. Une fois sur place, le temps de l'au revoir bisou calin (j'ai pris mon temps près de la voiture), Meva a éclaté en pleur... J'étais déchirée... elle s'accrochait à moi, agrippée collée serrée serrée, une des maîtresses attendait déjà au portail, et là encore, je n'ai rien pu dire, la gorge trop nouée, elle me l'a arrachée des bras, la petite toute désemparée, criant maman maman ! Je suis partie bel et bien en larmes, les maudissant toute la matinée ! Le surlendemain, Meva était encore très courageusement volontaire pour y retourner... moi, j'appréhendais grave ! A peine sur place, larmes et sanglots à ne pas en finir... accrochée à moi, elle m'a fait comprendre qu'elle ne voulait plus y aller ! On a discuté longtemps sur le parking. Rien à faire, elle voulait rentrer. J'ai craqué ! J'étais arrivée à un point où je ne voulais plus la mettre à l'école... C'était un vendredi matin.

Le week-end passé, nous avons décidé cette fois de la mettre à l'école le lundi (généralement elle n'y allait pas car on était... encore en week-end !) et que ce soit son père seul qui l'y emmènerait. Longues discussions avec Meva... Pas de chichi pour se préparer, quelques larmes au moment des aurevoirs à maman en quittant la maison, mais apparemment à l'école ça était... Papa est resté quelques minutes pour payer l'écolage... une fois les paperasses réglées, aurevoir-bisou-calin-à-plus-tard, et hop, ils se sont quittés sans souci ! Le lendemain, rebelotte : papa peut encore l'y emmener (ouf !)... cette fois, plus de larmes du tout, pas même à la maison !!! Et en plus, cette fois, pas d'écolage à payer donc les revoir-bisou-calin-à-plus-tard ont été très brèves ! A partir du mercredi, papa ne pouvait plus l'emmener ... j'appréhendais grave (comment vais-je faire ? mais comment vais-je faire ?), mais j'étais bien plus positive qu'à la fin de la semaine d'avant. J'ai longuement parlé à mon Petit Coeur, et là surprise, tout s'était déroulé comme sur des roulettes : le bisou calin à la sortie de la voiture, marcher main dans la main jusqu'au portail (ne pas la porter pour ne pas inciter à l'accrochage), et au portail un dernier au-revoir-à-tout-à-l'heure et un dernier bisou ! Pas une larme, pas une hésitation... Ma petite s'éloigne comme une grande vers la classe accompagnée de la maîtresse ! Je ne vous raconte pas comment je me suis sentie légère aux épaules au dos et dans le coeur en revenant à la voiture et à la maison !! J'en avais les larmes aux yeux (oui, encore une fois, mais pas pour les mêmes raisons !!!)...

23 septembre 2008

Heureuse comme un poisson dans l'eau ... dans ma petite piscine !

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De l'eau, encore de l'eau !! Après les sorties en rivière, les folles baignades en mer, papa et maman n'en peuvent plus, mais moi, j'en veux encore ! Pendant qu'il s'occuppent dans la jungle, parfois, je préfère jouer dans ma petite piscine... et je pompe - et j'arrose (les ravinala) - et je m'allonge - et je rêve - et je rince des bouts de feuilles - et je rentre - et je sors - et l'eau de la piscine devient marron - trop trop bon !       

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22 septembre 2008

Princesse du domaine du Tanalaha

C'était comme si elle était née là. Le domaine du Tanalaha, notre petit coin de paradis secret, c'est son territoire ! Elle semble y connaitre tous les recoins (on se dirige vers le sud ouest, aussitôt elle devine qu'on va aller vers la pompe... on se dirige vers le nord ouest, elle devine qu'on va aller faire un tour côté rivière...). Dans la jungle, elle s'éloigne, seule, en courant pieds nus partout. Au carbet, elle sait y revenir sans aucun souci d'où qu'elle soit sur les hectares (on lui demande le chemin de retour, "aiza ny lalana Meva ?" elle nous guide sans hésitation...) !!! Elle va pêcher avec un bout de baton je ne sais quoi dans les arbres, elle cherche les champignons intouchables, déniche caméléons et serpents, attend avec impatience les fruits à manger direct sur les arbres ("mbola ela ve maman voa misy goavy ?" - faut-il encore attendre longtemps la saison des goyaves ? "azo hoanina ve ny mananasy ?" - Peut-on manger les ananas maintenant ?), elle connait le nom de la plupart des arbres du domaine...

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Elle aide à planter et à arroser dans les abattis (une de ses activités préférées), elle participe activement - à sa manière - à la vie au carbet (chercher du bois, attiser le feu, rincer la vaisselle, saler le poisson...) ! Elle sait goûter au plaisir du hamac (l'art de ne rien faire...), écouter les insectes à la nuit tombée, observer les étoiles... Si auparavant son plus grand bonheur c'était les joies de la mer, désormais, elle réclame tout le temps la crique du serpent jaune "andao andeha balady'lady sy plouf'plouf any rivière !"... Elle est là, dans son élément, entre mer, forêt et rivière, au coeur de la nature, chez elle !

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21 septembre 2008

Parties de plage, à 2 ans et deux mois...

Après trois mois à n'avoir côtoyé que les lacs du canada, Meva a eu un peu de mal à se jeter dans les vagues rugissantes des plages aux alentours de Tamatave... elle y va, mais toujours un peu à reculon au début : elle fait plus attention et prend peut-être plus conscience du danger... alors que vers ses 20 / 22 mois elle ne craignait rien de rien de l'océan (c'était nous qui avions peur pour elle...) ! Ce n'est donc pas plus mal comme ça ! Ceci dit, quand elle a décidé d'y aller, elle finit par se rouler dedans surtout quand papoun' est quelque part dans l'écume du rouleau !!! Des parties de baignades types, ça donne à peu près ça (Plus de clichés ICI.) :

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Et quelques portraits de la princesse de l'océan indien après une bonne partie de baignade... (certains photos déjà vues mais cette fois recontextualisées)

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Maintenant, très très très souvent nous allons à la plage surtout pour marcher ou jouer à se faire chateaux ou gateaux de sable ! Il faut dire que maman avec zandry dans son ventre n'est plus trop motivée par les baignades folles dans les vagues, et papa, si on ne le pousse pas, il n'y va pas toujours non plus !

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Mais ça reste du pur bonheur... 

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21 septembre 2008

J’emmène ma voiture au Garage.

Il est normal que ce soit l’homme qui prenne le clavier pour ce post. C’est un sujet d’homme. En effet, les femmes ne se vantent jamais de bien savoir conduire et ne passent pas plus de temps à caresser leur voiture que leur mari. Cette note concerne les voitures, et pourtant, ceux qui me connaissent savent que c’est pas une grande passion, et que ce j’apprécie chez elles, c’est qu’elle roule et quelle soit docile.

C’est là que le bât blesse. Titine vous a déjà parlé de l’état volcanique et géseyrien des routes tamataviennes et vous pouvez vous douter que les mécaniques sont mises à rudes contribution, bien que des voitures de collection roulent encore à Tamatave, -bon c’est vrai qu’elles n’ont d’origine que la forme, car le reste a beaucoup évolué avec le temps !

Il faut donc parfois amener l’automobile au garage, et c’est là qu’une aventure commence !

Deux options en gros, le petit mécano de quartier qui arrive à faire , démarrer une voiture sans démarreur, remplacer une roue par un rondin de bois, un écrou par la languette d’une bouteille de coca, un câble par une tresse de sa belle sœur, faire une réparation de l’alternateur et à la fin pourvoir monter une radio avec les pièces qui restent, faire rouler une voiture sans moteur. Ou bien il y a les GRANDES enseignes. S’y fier ? Pas s’y fier ? Faut tester ! J’ai testé, hé hé ! En premier lieu, il ne faut pas se laisser décontenancer par le fait que les GRANDES enseignes n’aient qu’un seul et même atelier. Pour R*na*lt et N*ss*n, c’est le cas . Bon j’ai une N*ss*n, autant aller chez le spécialiste !

J’y ai rapidement renoncé, pour plusieurs raisons :

- il n’est pas anti-écologique de vouloir mettre la clim quand il fait très chaud au mois de décembre, et que la voiture était garée sous le soleil, et j’ai donc voulu pouvoir en faire usage pour la première fois. Je passe sur le fait qu’elle ne marchait pas, que c’était au contraire l’étuve dans la voiture, car le système de ventilation est bloqué sur air chaud, et j’ai voulu réparer. Mal m’en pris ! J’ai bien changé un gros filtre, bien cher, bien pièce d’origine, on me rend le véhicule avec la clim qui marche pas ! ça doit être le système interne d’aération, il faut vérifier tous les conduits, doit y avoir un truc qui le bloque, du sable, un nid de guêpes, un zébu, et là on a pas le temps de le faire, faut repasser. Ouais, au lieu de repasser, j’ai surtout laissé passer le temps, car c’était il y a 10 mois, et je n’ai toujours pas la clim, après tout, est-elle bien nécessaire ?!

- Cette clim, c’est de la blague. Pour un 4x4, la direction, c’est essentiel, et quand le volant fait le parkinsonien dans les lignes droites, on ne se sent pas en confiance, et les précipices sont si prêts de la chaussée sur la route de Tana ! On se passe aisément des tambourins et des bruits de fond de cale quand on fait quatre heures de piste à 30 km/heure et on veut pas péter un essieu à 100 km du goudron. Il faut changer des pièces, c’est le diagnostic du mécanicien en chef ! Hum, je m’en doutais, et bien changeons ! Ah, ya pas pièce ici ? Faut la faire venir de Tana… Mais je pars après-demain en voyage, monsieur ! Attendez, on peut trouver une solution, faut aller voir les quincailleries qui importante du coréen, et vous pouvez trouver ce qu’il vous faut. C’est que j’ai pas trop le temps de faire toutes ces sympathiques boutiques, vous pouvez vous en occuper ? Et à l’heure dite, je repars avec mon automobile sans tremblement ni grincement ! 15 jours de vacances et mille kilomètres plus loin, regling gling partout. C’en est trop, je vais voir ailleurs !

Chez le mécano de quartier… c’est sûr, il faut quitter les grands boulevards et zigzaguer dans les lalapasika (chemins de sable) labyrinthiques où faudrait pas devoir revenir de nuit ! Et là, à côté d’une épicerie branlante qui ne vend que du pain de hier, des bananes et du crédit Orange, derrière un fefy (palissade de bois) datant du siècle dernier, se trouve une cabane d’Alibaba dans la quelle on est cerné par des pièces autos. Je ne m’y connais pas trop, mais des radiateurs, des ventilateurs, des alternateurs et des moteurs, bref tous ces mots en –eur qui ont un rapport avec sous le capot, yen profusion ici. Pas de place pour y mettre une voiture, le garage, c’est dans la rue, et faudrait pas qu’une autre voiture veuille passer, car en deux temps trois mouvements, on pallie à l’absence de pont en juchant la voiture sur des moyens de fortune ! Et des mains agiles s’empressent de manipuler les endroits sensibles .Verdict souriant : ah bon, ils vous ont dit qu’ils ont changé cette pièce chez N*ss*n ? Et ils vous l’ont facturé combien ? Oh ! Les bougres !! Les mécanos de la GRANDE enseigne font de GROS profits ! Mais cette pièce est usée, regardez donc, et c’est même pas le modèle adéquat !! Il faut faire jouer tout un réseau pour trouver une remplaçante ! Bon, on ne fait pas le coup de la commande, comme c’est courant ici : je te donne 200 000 francs si tu me trouves un alternateur de Renault Express. Je précise que ce sont des francs malgaches, hein ! Malheur à qui laisse traîner à ce moment sa Renault Express ! On n’a pas fait ça, alors on a couru les lalapasika pour trouver une pièce neuve, pas parfaitement adaptée, évidemment, mais qu’un ou deux petits écrous en papier de chewing-gum vont parfaitement maintenir. On finit par l’équilibrage ? Ouais mais ya pas la machine pour ! Qu’importe ! On le fait, « à la malgache » ! Et comment ? Avec une ficelle ! Non ! Ces mécanos avec leur bout de ficelles ! Il suffit de mettre les roues droites, de tendre une ficelle, et s’assurer que les deux roues avant et arrière sont bien dans le même axe de la ficelle, rectifier si nécessaire, avant de serrer les derniers boulons.

Ça m’a duré 6 mois, pas mal non ?

Prochaine fois, je vous parlerai de comment on fait une galerie de N*ss*n avec d’anciens cintres, ou du point G d’une Renault express quand elle fait le coup de la panne et qu’elle reste insensible aux assauts du démarreur.

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20 septembre 2008

Créations à deux ans deux mois...

Feutre, dessins (on récupère des vieux trucs qu'elle a faits auparavant), déchiquetage (elle déchire tandis que maman découpe des sujets que la puce choisit elle-même), assemblage et collage... elle veut même intégrer du matériau dans ses collages (ci dessous, un crayon taillé !!).

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Quelques autres réalisations au même âge : aquarelle sur craie grasse. Coup de pouce de maman : découpage du dauphin et la petite maison dans la prairie.

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20 septembre 2008

De retour à Mada, après les vacances au canada et

De retour à Mada, après les vacances au canada et en france, à deux ans et deux mois, le grand cap sera l'entrée à l'école, mais comme papa et maman ont la chance de pouvoir s'aménager des week-ends de trois jours, Petit Coeur en profite évidemment aussi ! Les semaines s'écoulent presque comme si on était toujours en vacances ! Meva retrouve avec bonheur le soleil, la plage, et tous les plaisirs de la nature au domaine du Tanalaha. Haaaa qu'elle est belle la vie !

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19 septembre 2008

Moi aussi je sais donner des soucis à mes parents !!

- parceque telle personne ou tel enfant fait telle chose, pourquoi ne le puis-je pas ?! On lui a toujours expliqué très patiemment pourquoi telle chose n'est pas bien à faire et qu'à la place telle autre était bien mieux... depuis les vacances, elle nous répondait : "kaaa ny ankizy manao an'izany koa..." (mais des enfants font ça...) Argghhhh !! C'est vrai que dans les parcs par exemple, il y a des parents qui laissent faire n'importe quoi à leurs gosses (on hallucinait grave pour certaines choses !!)... mais le pire c'est quand parfois elle invente car personne ne fait rien du tout... Visiblement de toute manière, ce n'était pas « la bêtise » en elle même qui l'importait, c'était de nous défier ! A un moment donné (ouf, c'était assez vite passé !!), c'était devenu son arme absolu pour défendre tout ce qu'elle faisait (de pas bien évidemment) ! On en est arrivé à des discours du type « bon écoute, les autres font ce qu'ils veulent, ils font des bêtises, ils se font gronder, ils vont se faire mal, c'est leur problème. Tu sais pourquoi ce n'est pas bien, maintenant, on te demande de pas le faire et d'obéir ! » TSSSSSSSS.........

- « C'est bien hein ? » réplique à peine perceptible (mais qu'elle a bien retenu...) quand Petit Ours Brun fait de la peinture, en met partout sur les murs et sa maman le gronde, en colère ! Meva a analysé la situation : plus la bêtise est énorme, plus ça destabilise quand elle répond « si si c'est bien », avec le sourire l'air de rien !! Pure insolence !! Terrible ! Parfois, elle varie avec un « C'est rigolo hein ? » quand on lui dit « hé ho ! Tes bêtises là... » (apprise en côtoyant certains enfants) ... aïe, aïe, aïe !

-  parfois, elle dit des choses avec une intonnation très méchante : « c'est à moi ça ! »  « Avelaooo ! » (laisse !) « c'est pas comme ça ! » « meva irery ianyyyy ! » (c'est moi seule qui le fais) « laisse moi ! Andana mandehaaaa » (va-t-en).... Selon le degré de "méchanceté" , on fait comme si on n'avait rien entendu (et la tension passe aussitôt) ... ou on réagit ! Soit en lui disant le plus calmement du monde possible « d'accord, mais dis le gentiment ! », après quoi on l'encourage « voilà, comme ça c'est mieux ! Pas comme ton grmpgrrrrr tout à l'heure ! » ; elle finit par en rire et la tension s'apaise... Quand il n'y a pas de négociation possible, elle est trop énervée et insiste avec encore plus de méchanceté : soit on lui dit d'aller dans sa chambre se calmer et qu'elle ne revienne nous voir qu'avec un pardon sans ronchonner (il nous faut alors être très fermes tout en restant calmes toujours !), soit elle y va d'elle même en pleurant (par frustration ou par culpabilité, comme si elle s'en voulait trop) et revient avec un « zayyy tsy mitomany intsony i meva » (ça y est, Meva ne pleure plus) l'air de rien, tout oublié ! ou encore avec un craquant « pardon maman, calin maman ...» suivi quelques minutes après d'un soucieux « ça va ? » en nous tapotant dans le dos.... comme si on n'allait pas s'en remettre !

- Autres coquineries qu'elle nous fait ces temps ci, à l'heure du bain, elle nous sort un « non, non, ka za mbola milalao » (non, non, je suis encore en train de jouer !)... de même avant de sortir du bain (une heure presque après s'être mis dedans et après bien des négociations !), elle nous sort le même « non, non, ka za mbola milalao », en crisant parfois grave ! Après plusieurs séances d'oppositions où on avait essayé plusieurs moyens d'aborder la crise, nous avons trouvé une solution miracle : ce n'est pas nous qui décidons, c'est la cloche de la douche ! « Mevaaa, tu peux jouer encore un peu et quand la cloche de la douche va sonner, il faudra y aller hein, c'est la cloche qui le dit !! » On programme la sonnerie d'un tél cinq minutes après lui avoir prévenu. Dringgg ! Driiiing ! « Izany ny lacolosy maman, andao aingana !! » (voilà la cloche de la douche maman, allons viiiiiteuuuu !) et le tour est joué ! Tous les soirs, elle attend la cloche magique... il y a bien des fois où on tente un « andeha andro amizay Meva ?" (on va à la douche, meva ?) , elle répond « non, non, mbola miandry ny lacolosy aloha » (non non, on attend la cloche d'abord !)... et là on lui dit de se préparer car ça ne devrait pas tarder à sonner !! Elle s'en va alors jouer ou bouquiner dans la salle de bain en attendant !

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18 septembre 2008

Son petit caractère qui nous fait trop marrer : deux ans et deux mois...

- Un peu maniaque : une petite tache là, « grmmmm malotooo ! » (arghhh, c'est sale !) et elle réclame un sopalin pour nettoyer le moindre bout de poussière

- Très ordonnée (enfin pour certaine chose)... peut-être que ça va dans l'ordre de la maniaquerie... par exemple, à la maison, on enlève les chaussures sur la terrasse ; si celles-ci sont un peu dans tous les sens, que quelques unes tombent dans les escaliers, elle va les aligner toutes parfaitement, collées les unes aux autres... autre exemple marquant, avant de se doucher, si la serpillère par terre est un peu plissée ou mal placée, elle va bien l'étaler et le mettre bien droit le long de la douche !! mdr ! heuu et pourtant, ni maman , ni papa ne sont ordonnés... même pas un peu...

- elle demande la permission pour « éparpiller toutes les pièces d'un jeu par exemple » (légos, cubes, puzzles...) : « azo akorotana daholo ?»... 

- elle demande la permission pour prendre ou toucher à un truc dans un magazin (« azo kitihana ? » « azo alaina ? » - on peut toucher ? on peut prendre, juste pour regarder...) ou alors elle demande à maman de le faire pour elle (« alaivo maman ity »)...

- elle joue à la petite maman qui aime bien chouchouter : « tiens, tu veux ? », « aza matahotra kiaaaa » (n'aie pas peur... quand il y a un bruit bizzarre par exemple), « andraso, fafana ny piso piso kely nao » (attend, on va essuyer la petite tache sur ton visage), quand tu tousses fort elle va tapoter un peu sur ta poitrine ou dans le dos en disant "ça va ?", quand elle nous voit prendre des médocs elle dit "hoanina tsara maman na ratsy annn amin'izay vetivetika dia sitrana !!" (il faut les manger, même si c'est pas bon, comme ça tu vas vite guerrir, d'accord ?!)... et quand on est à table, elle s'amuse à donner quelques cuillérée à papa ou maman ou papy (tiens, mange, c'est très bon !)... ça nous éclate trop !!

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- et fait la morale (« non papa ratsy izany » « tsy manao any izany » quand papa accoude un genou sur la table en balançant légèrement sa chaise... « toi vas tomber papa» !)

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