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Carnet de vadrouilleurs
25 novembre 2006

Entre père et fille

Papounet, je le connais depuis que je vivais dans la bulle du bonheur que portait maman... vous savez, là où il fait doux et sombre, et là où la vie n'était que séreinité. Sa voix est grave, mais toujours tendre. De loin, je la reconnais parmi plein d'autres. Il fait plein de choses avec. Quand il me lange par exemple, alors que j'ai du mal à patienter, il arrive à faire des bruits vraiment rigolos qui font vite passer le temps. Elle apaise aussi quand maman n'est pas là et qu'un chagrin me dévore. Quand il chante, ça me fait rire, et j'aime ça, rire. D'ailleurs on passe du temps à rire à la maison. Ce qui m'éclate le plus, ce sont ses "poudettes" à gogo et quand il me mordille les pieds. Papounet adore me chatouiller. 

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Ce qu'il me répète le plus dans une journée, c'est quelque chose comme ça : "non, pas les lunettes !"... avec un ton un peu sévère ! Je veux juste attraper ce truc sur son nez, moi ! D'ailleurs, c'est drôle, il a toujours tout plein de trucs super géniaux sur lui : une montre, des chemises plein de motifs à découvrir, des boutons par-ci par-là, des petites languettes...  ses poches sont de vraies cavernes d'ali baba ! Même quand il est torse nu, il a des choses étonnantes... pas de toutoune comme maman, mais des choses qui ressemblent à des cheveux et qui chatouillent quand on s'y caline ! Sur le visage aussi, il y a des choses qui piquent et rapent parfois beaucoup, mais c'est mon papounet à moi, et je l'aime comme ça !

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12 décembre 2006

Meva à 5 mois

64cm et 6,520 kg. Nourrie exclusivement au lait maternel, toujours. Et des colliques encore et encore entre 3h et 5h du matin. Une vraie souffrance... Elle réclame beaucoup le sein pour se soulager... Du coup, elle ne fait pas ses nuits. A part ça, elle est en pleine forme, débordante de vie, et toujours de bonne humeur.

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Tout faire tomber, c'est ce qu'elle adore en ce moment...  Evidemment, on ramasse par derrière, et vous devinez la suite !! Ses gestes deviennent clairement volontaires. Elle se sert maintenant bien de ses mains pour saisir ce qu'on lui tend, et manipuler. Tout passe par la bouche pour une meilleure connaissance des choses. A table avec nous, en plus de lui faire sentir l'odeur des choses, on commence à éveiller tout doucement son palais en lui faisant goûter un de nos doigts trempé dans de la nourriture. Elle adore l'expérimentation surtout lorsqu'il s'agit de jus.

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Au début de ce mois-ci, elle fait ses premiers pas dans son youpala... en reculant ! Mais comme grand pas dans la vie, c'est la stabilisation de la position assise qu'on retiendra essentiellement !! Côté vocalise, depuis quelques temps déjà, on entend souvent des Mmmm... Tchrrrrr... AaaaMaaaaMaaMa ... sous toutes les intonations possibles et imaginables, des cris aux chuchotements !

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28 août 2006

Première randonnée en pleine forêt

Dans la série des premières fois, cette fois, c'est une randonnée en pleine forêt que Meva découvre : il est évident qu'on aimerait bien faire couler le plus tôt possible dans ses veines le gout de la 111marche, et du contact avec la nature, sans la craindre et en la respectant !

Lieu choisi : la montagne des singes. 

L'initiation se passe suspendue sur la poitrine de maman. Un corps à corps qui permet à la princesse de l'Amazonie de partager avec sa maman toutes les sensations de la marche. La moindre tension 1de chacun des muscles de la porteuse lui fait réagir : elle agqrippe ses petits doigts sur ce qu'elle attrappe, tantôt le tissu humain, tantôt le vêtement. Ca grimpe dur. La respiration de la petite suit de même le rythme des efforts de sa maman. Malgré l'agitation du balancement dû à la difficulté de la marche , entre les racines géantes à enjamber, les lianes à éviter et l'effort de la pente à affronter, confiante, ça n'a pas empêché à Meva de dormir pendant presque toute la rando. Sa sueur se mêle avec celle de sa mère. Son souffle accompagne le murmure des feuillages. De même que lors de sa première sortie en rivière, la pluie, filtrée en énormes gouttelettes par la cime touffue de la jungle, lui a souhaité la bienvenue. Pas de parapluie. Pas de Kway. Juste un chapeau pour cacher sa fontanelle encore fragile. D'énormes moustiques sont aussi venus danser follement autour de sa douce peau fine qui sent bon le bébé. Et comme c'est la princesse de l'Amazonie, un serpent a tenu à lui exhiber sa belle texture, en plein milieu du layon. Pour couronner le tout, dans le palais de la jungle, au sommet de la montagne des singes, des araignées par milliers se sont installées pour animer le décor fantastique du spectacle offert par la nature.

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Mais la princesse ne bronche pas. Elle fait sa sieste tranquille toute l'après-midi dans son hamac , entourée de toutes ces pattes et toutes ces toiles, sous le regard protecteur de ses parents et de sa mamabé.

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22 mars 2007

Cayenne

Certains disent que Cayenne c'est une ville qui a tous les inconvénients d'une ville, sans en avoir les avantages... C'est vrai que ça ne bouge pas énormément côté animations culturelles (par rapport aux villes métropolitaines)... C'est vrai que pour trouver un coin où se garer au centre même, il faut parfois tourner... C'est vrai que par endroits et par moments, il y a des embouteillages à froncer les sourcils des grincheux... C'est vrai qu'il n'y a pas de grandes galeries ou des centres commerciaux de choix... Mais il ne faut pas exagérer non plus ! On trouve toujours tout ce qu'on veut avec un peu de patience.

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Pour nous, le chef lieu du département guyanais est une ville provinciale qui a un certain charme, et qui dégage une nonchalance certaine, malgré tout ce qu'on peut lui reprocher... De jolies maisons coloniales et de vieilles cases créoles en bois respirent un petit air de bon vieux temps. Le soleil a délavé, avec le temps, murs et toits rouillés. 

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La flore sent le moisi, le bichonné, le brûlé, le restauré. Toles ondulées peintes par des litres de pluie déversée au fil des ans. Du brillant camouffle le bois pourri. Lattes de vieilles planches parallèles. Peinture écaillée. Balcons fleuris de couleur fuschia. Couches de publicité marouflées. Annonces déchirées. Vitrines pimpantes. Patrimoine en ruine. Ciel aveuglément bleu. Odeur nauséabonde d'égout. Feu toujours en panne. Etroites rues à sens uniques bouchonnées. Fougères. Nous sommes en plein centre ville.

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La faune frime en scooter. Des dingues et des paumés. Petits yeux bridés. Filles dénudées. Et ça flane dans les rues. Allo tu es où ? Fume du crack. Sacs à main fluos pendouillent à l'extrémité de mains noires. Uniformes bleus et blancs. T'aurais pas 1 euros ?

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Sur la fameuse place des palmistes, on aime faire une halte à l'ombre des palmiers. Les chauffeurs de taxi qui attendent d'éventuels clients y passent parfois leur journée à jouer aux dominos. Les gens s'y donnent rendez-vous. C'est là aussi que se déroulent toutes les festivités locales. Le cœur de Cayenne en quelque sorte.

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Au détour de quelques rues, la mer apparaît, paisible. Le brun de l'océan prend la teinte bleutée du ciel par beau temps. Brise marine : ce sont les alizés. Cocotiers. Rochers noirs et luisants. Des bancs. Bref, de sympathiques places où il est très agréable de se promener !

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22 septembre 2006

Première éclipse vécue

Comme on parle beaucoup des premières fois de Meva, aujourd'hui, à deux mois, à kourou, en Guyane, c'est une éclipse annulaire totale du soleil que Meva vit. Evidemment, il n'y avait pas de lunettes à sa taille... et sans lunette, on ne voit rien... et à deux mois, même avec des lunettes et l'intelligence qu'elle a ;D elle ne saurait pas trop où regarder... C'est pourquoi j'insiste sur le terme "éclipse vécue"... Et pour tout vous dire, elle dormait pendant que nous observions... Il était dans les 7h du mat'. On lui racontera qu'elle avait été là, à la plage, avec nous, pour la chose !

Une note illustrée qui raconte l'éclipse ICI

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21 février 2007

Un week-end aux îles du Salut...

Pour la deuxième fois de sa vie, Meva va prendre le bateau pour rejoindre les îles du salut, au large de Kourou. La traversée de l'océan se passe sans la moindre difficulté, accroché à l'écharpe dans les bras de sa maman. Il est tôt, la mer est éblouissante, plate, l'atmosphère chaude et salée. Pour sa deuxième fois sur l'île sauvage, nous décidons de rester tout le week-end. Mais pour l'instant, on ne lui fera pas gouter aux plaisirs du bivouac sous les cocotiers à la belle étoile, en hamacs protégés par une simple bache, comme nous avions l'habitude de faire, d'antan... C'est la saison des pluies, on ne veut pas prendre trop de risques pour elle. Nous louons donc un des anciens logements de gardiens du bagne : c'est bien plus simple pour s'affairer. Et même si la douche y est plus qu'un peu douteuse (... enfin, en tout cas, pas vraiment hygiénique pour poser les petits pieds et les petites fesses de bébé !), au moins, on a de l'eau (laver bébé à l'eau de mer, pendant quelques jours, ça aurait été limite !)... mais bien évidemment pas d'eau chaude (il ne faut pas pousser, non plus...) ! On se débrouille pour dégoter un seau dans les parages, et à l'accueil, on veut bien nous chauffer un peu d'eau pour la douche de Meva ! Petit Coeur a plus qu'apprécié ! 

En ce qui concerne les repas : la toutoune de maman est toujours là, bien approvisionnée ; nous avons pris un petit camping gaz pour chauffer les petits pots (diversification alimentaire oblige) ; par contre, on n'avait pas eu d'autres choix que de lui donner à manger sur le lit... et 7 mois c'est encore bien boulgui boulga... Pas très pratique avec Meva qui « ne tient pas en place » assise sur le lit, même si elle ne rampe pas encore ! Mais ça reste des détails.

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Le temps s'est écoulé tout doucement. Ponctué par les siestes, les tétées, les marches, et les pauses sous les cocotiers au bord de la mer. Meva était ici dans son élément. Murmure de l'océan. Chants d'oiseaux. Cris d'animaux. Parfum de brise marine. Une exubérante nature règne sur l'île en toute puissance, loin de tout autre bruit et de toute autre odeur. Quelque chose d'assez primaire, dont nous aurons l'occasion de parler plus longuement lors d'une note spéciale pour les îles du salut.

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22 février 2007

Petite polissonne ?!!

Mamita - made in india, est venue en Guyane spécialement pour faire la connaissance de la princesse d'Amazonie – avec plein plein plein de cadeaux (décidément...) ! Meva aura droit durant son séjour avec nous à un nouveau surnom : « petite polissonne ».... allez savoir pourquoi !? Bref... en tout cas, la visite de Mamita dans le département sera l'occasion de bouger à gauche à droite pour la famille de vadrouilleurs...

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12 février 2007

Tombée dans le sable !

Une grande première - dont il ne faut pas être fière ! : aujourd'hui, Meva est tombée de son transat ! Et une deuxième première, c'est qu'elle a gouté au sable : ceci dit heureusement que ce n'était pas sur du carrelage qu'elle était tombée ! Nous étions à la plage, assises tranquille, et au moment où l'on s'apprêtait à partir, notre petit coeur bascule et ping ! la tête dans le sable ! Quelques secondes de pleurs à peine, mais plus d'incompréhension que de douleur je pense. Quel stress pour maman qui a du faire comme si c'était normal et agir calmement ! Meva avait du sable sur tout le visage et une bonne partie du corps ! Tout juste après, un tit copain de la plage est venu nous faire coucou et tout était déjà oublié et remplacé par une partie de cris et touche-touche.

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Lors de cette sortie, on l'a trempée les pieds dans la mer, debout, et elle a été heureuse comme jamais... elle a même ronchonné quand maman l'a sorti de l'eau.

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(Petit clin d'oeil à Steph qui a offert ce super chapeau à notre merveille !)

25 janvier 2008

Les rues de Tamatave.

Une des premières impressions de celui qui débarque à Tamatave, c'est que la fin d'une guerre a dû être signée y a pas très longtemps... Mais où sont donc les tanks qui ont éventré les larges boulevards ? Qui a récupéré les obus qui ont transformé les artères principales en terrain de motocross ? En fait de jeep camouflage, ce sont les fringuants 4x4 aux chromes toujours fraichement lustrés qui dévalent les trottoirs, contournent les fosses creusées dans l'ex-bitume et provoquent des mini-tsunami quand ils passent dans les étangs formés par les averses. Costard cravates robe à fleur survêt' uniformes des foules de piétons ne manquent pas de se faire éclabousser. Vélos et scooters concourent au meilleur parcours de slalom. Corps raidis et têtes ballotantes des passagers des pousses pousses les transforment en comiques pantins. Les roues les petites les gondolées les grandes les fines les doublées les crevées se dandinent, à gauche à droite au ralenti, n'importe comment pour rouler au mieux dans les trous cabossés. Ajoutez à cela le bruit et l'odeur comme dirait un certain chanteur.... L'ambiance fait quelque peu cahotique....

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A ceux qui sont las des monotones routes européennes édulcorées et trop rectilignes, venez savourer l'excitation de la conduite tamatavienne (à tana, c'est une toute autre histoire..) ! De panneaux de signalisation, point : la plupart ont été volés en raison de la valeur du fer et des prix proposés par les « mpividy vy » qui font fondre stop et autres sens interdits pour en faire des vilany gasy ou casseroles locales. On fait cuire son riz dans un défense de dépasser. Certaines routes provoquent plus d'excitation que d'autres : les plus connues sont les routes de Tanamakoa et de Tanambao V, mais il y a aussi celles d'Ambonimadinika, d'Ankirihiry ou d'autres quartiers. Le flux y est épais, ralenti, et sans aucune logique, soulevant des nuages de poussières d'où l'on ne distingue à peine piétons et canards hasardeux. C'est la loi du plus gros ou du plus culotté. A certaines horaires, on parle d'embouteillages ! Oui, oui, d'embouteillages à Tamatave... sur certains axes ! Evidemment, embouteillages relatives, mais embouteillages tout de même (celles-là où on n'aimerait pas se trouver quand on est sur le point d'accoucher) !

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La circulation s'est densifiée dans cette ville paisible, et les trous n'arrangent pas les choses. Avant on connaissait quasiment tous ceux qui roulaient en moto ou en scooter. Maintenant, on ne les compte plus. De même pour les 4x4... Les pousses pousses quant à eux se sont accouplés comme peuvent le faire les gens dans les pays chauds où les nuits sont longues et les pyjamas courts (sauf qu'en plus, les pousses pousses n'ont pas de pyjamas !)... il y eut l'apparition des cyclo pousses (qu'on ne compte plus non plus, maintenant) bricolés à la malgache et qui, remarquons-le, n'existaient pas encore il y a 5 ans. Depuis peu, la ville a vu naître un ingénieux métissage dans les moyens de transport, à savoir, des sortes de charettes tirées par des motos ! C'est clair que ça change, ça change par ici !

Nous concernant, à notre arrivée, on a eu un peu de mal à se faire à cette agitation qu'on ne connaissait ni il y a dix ans dans le même contexte, ni dans notre quotidien kouroucien. Evidemment, qu'on ne s'attendait pas à revoir un tamatave inctactement tranquille, revoir une ville inchangée, revoir comme avant, ni revivre comme en Guyane, évidemment, nous avons déjà pu ressentir cette ambiance quelque peu cahotique, cette impression d'embouteillages lors de nos derniers passages en vacances à Tamatave quand on habitait encore en dehors de l'île. Mais on n'avait pas suffisamment mesuré le poids que ça aurait dans notre quotidien... surtout qu'à notre arrivée, il nous a fallu courir les boutiques pour se fournir en objets de première nécessité et faire d'innombrables allers retours en ville, en voiture !

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Au quotidien, maintenant, Titine roule beaucoup en vélo... comme il y a dix ans... comme à kourou... xav attend toujours la moto de ses rêves ! Nous avons appris à slalomer nous aussi, à essayer de se faire le moins éclabousser après les grosses pluies... nous pédalons avec ivresse à travers les petits sentiers de sables dans les quartiers les plus paumés, pour prendre des raccourcis, pour nous promener, entre les gosses qui jouent et les odeurs de beignets de bananes... nous redécouvrons avec plaisir des recoins inchangés. Car si sur les axes principaux tout peut faire différent, rien n'a bougé dans les « rues secondaires » que presque personne n'emprunte (peut-être parcequ'elles sont encore plus défoncées que les axes principaux)...

Donc voilà un aperçu, pour ceux qui se sont demangés si Tamatave a changé depuis dix ans !

25 janvier 2008

Collection vieillerie 1

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C'était dans une vieille usine abandonnée en plein désert d'Atacama... J'ai voulu m'essayer dans une série de photos qu'on pourrait imaginer dans des vieux livres (ça ne coute rien de rêver un peu...), soit par le thème abordé soit par mes choix esthétiques (noir et blanc, composition et cadrage, etc...) ! Suite de la collection à suivre...

Chili, 2004

12 janvier 2007

Au bain

Changement de cap : encore une nouveauté pour ma pauvre maman ! Depuis que je m'assieds, je ne veux plus rester en position semi-allongée dans le bain. Je me hisse et hop, la vue dans la baignoire change ! Je peux éclabousser maman à volonté, attrapper mes petits amis flottants, et voir de plus près le fameux tuyau qui fait sortir l'eau ! Le seul hic, qui cause apparemment un vrai problème pour maman, c'est que le fond de la baignoire glisse. Elle a essayé la serviette et d'autres système D, mais, pas toujours rassurant ! L'avantage, c'est qu'en un clin d'oeil, je peux me retrouver en position sur le ventre et barboter comme une grenouille ! Trop géniaaal !

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8 mars 2007

Livres en tissu

La folie des parents devient la folie des enfants... autant pour les jouets on en met un minimum (les autres s'en chargent si bien...), autant pour les bouquins, on ne peut sempêcher de craquer ! Depuis sa naissance Meva a accumulé de quoi faire une mini bibliothèque de livres en tissus qu'elle adore ! C'est tout plein de couleurs et de textures, de thèmes et de formes, ça peut se porter à la bouche, c'est garanti solide et ça fait moins bébètes (même si ça parle souvent de bêtes) que certaines babioles ! Une vraie passion que toute la famille cultive !

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29 avril 2008

Se baigner à Tamatave

Un évènement cette semaine a révolutionné notre vie quotidienne à Tamatave...

C'était mercredi dernier. Il faisait chaud. Très chaud. Après deux jours gris et quelques averses, l'envie était très forte. Il fallait aller se baigner ! Activité primordiale dans notre quotidien tamatavien !!

Ce jour là, je décide d'emmener Meva à la piscine de l'hotel Neptune qui a un petit bassin sympa pour les familles à enfants en très bas âge, et qui a en plus la pratique d'être en plein centre (hoo la paresseuse !). Malheureusement, j'apprends que désormais la piscine n'est plus ouverte au public à moins d'y déjeuner (un vrai repas et pas un snack me précise-t-on hein - je ne devais pas avoir la tête à prendre un vrai repas mais un sandwich des samboss et des chips ! tssss). Nous nous rendons donc à la piscine du club nautique, parfaite aussi bien pour les grands que pour les plus petits... malheureusement une école y fait cours ! Décidément, c'est pas de chance ! Reste le sharon (hotel le plus chic de la ville à ce jour) pour le grand petit bassin de sa piscine,...mais je n'ai pas l'apoint : c'est cher, il faut le dire ! Meva est très déçue.

Je lui propose à la place de se faire une partie de plage. Elle ne se fait évidemment pas prier ! Je ne le répèterai jamais assez : la mer c'est son élément ! Traverser la ville et devoir me taper la circulation ralentissante de la route de Tanamakoa ne m'enchante pas (surtout qu'on a perdu pas mal de temps à aller de piscine en piscine) . Alors en longeant la plage du centre, si bleue, si belle, je m'étais dite pourquoi ne pas s'arrêter là ?

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Nous avons déjà eu de très longues discussions avec xav au sujet de cette plage du centre de Tamatave. Il y a effectivement des jours (c'est rare, mais ça arrive) où la mer et le sable y sont noirs de pétrole gasoil ou autres dégueullasseries dans le genre. Ca débecte de si loin que même une simple promenade à pied peut parfois ne pas être très enchantante ! Il faut le dire aussi, il y eut des moments sur cette plage où l'on vit certaines personnes faire leur besoin (remarquez, je parle au passé...) !

Ca marque, à tel point que pour nous, toucher ne serait-ce que les doigts de pied de meva dedans était comme tabou... Pour les baignades, nous préférons de très très loin aller à quelques kilomètres du centre (au delà du lycée rabé, vers le ravinala, ou vers le darafify)... il faut se battre contre les vagues, le courant et la folie d'eau de mer de Meva qui ne recule devant rien, mais ce n'est qu'immense partie de plaisir ! Pour la plage en pleine ville, nous réservons les promenades de fins d'après-midi, où nous marchons longuement sous les rayons du soleil couchant... La plupart du temps pourtant, outre les rare moments de marée noire, la mer du centre ville est super limpide et le sable « blanc », ça sent bon le salé et il n'y a pas de courant. Seulement quelques vaguelettes, ce qu'il faut pour s'éclater sans véritable danger quand on sait nager un minimum. Et il y en a des personnes qui s'éclatent dans cette mer en plein centre. Promeneurs locaux, enfants de pêcheurs, ou vacanciers font mini trempette, et se baignent. Je me souvins de l'époque où moi même, petite, j'étais intenable ! Ca commencait par les pieds, ça finissait par des piquets de nez dedans ! Après, il y avait les histoires de requins... mais ça, c'est encore une autre histoire, avec plein plein de parait-il que je ne développerai même pas...

Bref, ce jour là, donc, je décidai de ne pas continuer jusqu'aux plages de Tahity kely - Salazamay pour des baignades-courses-aux-vagues à ne pas en finir comme à nos habitudes, mais, de m'arrêter au centre ! En face du Neptune pour dire ma paresse. J'étais tout de même très très hésitante à l'idée de tremper Meva (voyez l'esprit de la mère indigne : c'est elle qui y va, moi je la tiens...), mais je m'étais dite que de toute manière, on irait pour les jeux de sable, et éventuellement mettre un peu les pieds et point barre.

Le soleil éblouissait tout. Le sable blanc. La mer bleu, transparente en profondeur, scintillante à la surface. C'était beau. Avec Meva, on s'amusait à sculpter des poissons. Le soleil dorait nos peaux. Puis, petit à petit, des enfants arrivaient, tout joyeux. Ils balançaient leur cartable sur le sable chaud, se débarassaient de tout leur vêtement et en un cri de guerre se jetaient à l'eau. Un fois mouillée, leur peau couleur d'ébène brillait de tous leurs éclats. La chose me trottait depuis un bon bout de temps. Mais qu'est-ce qui m'arrête ?! Plus loin, un couple de touristes se baignait aussi. D'autres faisaient trempette. Les enfants continuaient à rire en criant en plongeant apparaissant disparaissant dans les vaguelettes. Meva aussi criait de joie d'être là, criait de joie pour les enfants. Et là, c'était plus fort que moi. J'ai enfilé nos maillots et hop ! A la mer ! En plein centre ! C'était siiiiii boooooooooooon ! Tellement bon que je m'étais demandée pourquoi ai-je attendu tant de mois depuis notre arrivée avant de plonger dedans... purs moments de bonheur ! L'eau limpide, salée de chez salée, pas de violentes vagues comme là où l'on va habituellement, juste un petit courant amusant, et même pas de requin ! On s'est éclatées comme deux follettes pendant plus de deux heures !!!!

Journée révolutionnaire pour l'avenir !

Pas de photos de cette superbe journée, mais ce n'est que partie remise ! Cependant, pour clore avec la traditionnelle séquence clichés made in titine, ce sera quelques scènes des plages où l'on se baigne habituellement, à deux trois kilomètres du centre de la ville donc...

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25 avril 2008

Ambositra

L'avortement de nos trips à Ranomafana nous a poussé à improviser à Ambositra, où nous nous sommes attardés environ trois jours. Deux points forts en dehors des déambulations dans la capitale de l'art du bois : la virée à Soatanana (oui, c'est bien le même nom que l'inoubliable village blanc sur terre rouge au milieu des rizières dans les alentours de Fianar'), un tout petit village (inoubliable aussi celui-ci) qui vit de la soie, et le détour dans le pays zafimaniry.

Ambositra.

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Charmante petite ville où l'on a adoré flaner entre les rues grouillantes de vie, de marchés, de boutiques, et les paisibles quartiers adossés à des collinettes qui donnent vue sur les rizières. Chaque maison a son secret, une porte sculptée, une rambarde originale, un plafond à bas relief, un meuble, un objet... les arrières cours regorgent de savoirs faires, artistes artisans sculpteurs en pleine action... Il fallait juste oser pousser un portail, franchir un sombre couloir. Que de rencontres passionnantes !

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Tout notre séjour dans les environs s'était passé dans une grisaille un froid et quelques crachins de pluie, qui ne nous ont cependant pas empêché de bouger malgré les avertissements des gens au sujet des pistes pour sillonner les alentours d'Ambositra...

2 mai 2008

Soatanana, un petit village qui vit du ver à soie

On nous avait fortement déconseillé d'y aller, même en 4x4, à cause de la piste et de la pluie ces temps-ci. On s'était tout de même dit qu'on allait tenter notre chance, et que si on avait vraiment du mal, on rebrousserait chemin. C'était donc parti pour de nouvelles aventures !

La route était plus longue qu'on ne l'avait imaginé, déployant cependant de mémorables paysages betsileo, toujours aussi beaux. Rizières en terrasses, encore et encore, maisons en pisé, troupeaux de zébus, cascades d'andohariana, et des sourires toujours des sourires... La piste n'a été vraiment mauvaise que sur les derniers kilomètres... il a fallu deux ou trois fois sortir de la voiture pour "analyser" le chemin destroyé par les charettes, vérifier l'état d'un petit pont en bois complètement déglingué... heureusement, on dirait que par ici il n'avait pas tant plu qu'à Ambositra... l'autre difficulté venait des sacrés casses têtes dans les multiples embranchements au milieu des champs avec rien que des champs à perte de vue !! Petite pensée et tous nos remerciements au gentil meneur de zébu qui ne lira jamais ces lignes !

Au bout de tout, c'est dans un minuscule village que l'on attérit... un village de brousse des hauts plateaux bien typique ! Une fois la voiture arrêtée, une bonne cinquantaine d'enfants ont accouru ! On nous a accueilli comme si on nous attendait depuis des jours. Tout le village s'est activé malgré notre arrivée à l'improviste. Chacun a tenu à coeur de jouer les rôles qu'ils ont dans le village... ils se sont mis à tout déballer pour nous, alors qu'il devait être dans les 12h30... les enfants toujours en colonie impressionnante nous suivaient partout, les yeux écarquillés sur meva... On déambulait de maison en maison... Les villageois étaient d'une gentillesse !

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29 avril 2008

Bientôt l'hiver sous les tropiques...

« ho avy tsy ho ela ny ririnina », dit-on ici. L'hiver n'est plus très loin sous nos latitudes tropicales. Un hiver qui a peut-être les caractéristiques d'un été dans beaucoup de régions de l'hémisphère nord, mais un hiver où les tamataviens ont bel et bien froid. C'est vrai qu'il y a beaucoup de gens qui pensent qu'à Tamatave c'est toujours l'été : été ensoleillé, été chaud, été ciel bleu, été moutonneux, été plein de pluie, été qui perd parfois beaucoup de degrés mais été toujours été car ça ne baisse pas en dessous des 15° (et je pousse mon chiffre déjà bien bas). Mais ici on prend ça très au sérieux : c'est l'occasion idéale pour exhiber manteaux, blousons dernières modes de l'hiver européen ou américain... il y en a même qui sortent bonnets et écharpes... Me concernant, je vous rassure, ayant (sur)vécue en picardie quelques années, l'utilisation du mot hiver à Tamatave me fait autant rire que ceux qui se demandent s'il neige à Madagascar...

En tout cas, actuellement, nous sommes en plein dans la période transitionnelle d'avant l'hiver.... l'hiver tropical. Petit à petit mais surement, la période ririnina pousse bouscule prend la place du super beau temps qu'on a eu depuis plus de six mois (sans compter la parenthèse cyclonique) ! Concrètement ça donne plusieurs fois par jour, ou d'un jour à l'autre, c'est selon : pluie, pluie, pluie, entrecoupée de beau soleil, ciel bleu quelque peu nuageux, puis d'un coup comme ça, pluie pluie pluie encore, et à nouveau soleil...... La nuit, nous avons globalement perdu quelques petits degrés, mais rien d'encore bien méchant : juste de quoi fermer les fenêtres, sortir les draps pour se couvrir, et les manches longues qui ne sont plus très loin non plus ! J'espère que je n'aurai pas à vous parler de nos combinaisons de ski tamatavien d'ici peu...

Dans notre vie de tous les jours en cette période transitionnelle entre l'été et l'hiver malgache, on n'en rate pas une tant qu'on ne grelotte pas encore : dès qu'il fait soleil, on court se baigner, se dorer, et dès qu'il pleut, on part à la recherche d'escargots (pieds nus et sans impairs) ! Première de la liste à crier de bonheur « yaaaahhhiiiii avy orana orana orana » (yes yes yes, il pleut il pleut il pleut) ! Devinez qui.... et pourquoi... Je passe l'anecdote du « mangatsika maman, aiza la neizzzzy ? Aiza bonnet sy gants an'i Meva ? » (il fait froid maman, où est la neige ? Où sont les bonnet et gant de Meva ?)...

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12 mai 2008

Dernière étape de notre voyage dans le pays betsileo : le pays zafimaniry

... patrimoine de l'unesco... pour nous on n'y a vu que des cocos (et pourtant il n'y en a pas dans la région !!!)... non, en fait, notre voyage dans le pays zafimaniry s'est un peu mal passé...

A peine arrivés au village d'Antoetra, un troupeau de gars daubant l'alcool nous poursuivaient tandis qu'on roulait au pas, postillonnant à nos fenêtres des services en tant que guides. Les uns et les autres se bousculaient pour tenter sa chance, ils se sont à moitié bastonnés, et finalement, quand il fallait se garer, on ne sait trop comment, il n'en restait qu'un qui ne cessait de nous harceler ... L'ambiance ne nous a pas plu du tout ! Il a d'abord fallu se rendre à la mairie pour payer le droit d'entrée au village... le patron dedans a poliment empoché les sous, il avait visiblement d'autres préoccupations (jour de propagande)... il y avait plein de monde dans le bureau. Il prend tout de même trente secondes pour nous montrer un formulaire du type « visite des villages avec guides obligatoire, tarifs, etc... », et il nous a clairement fait savoir que le reste ne le concerne pas ! Le guide qui pue nous colle aux basques. On tente de lui expliquer gentiment que nous voulons respirer un peu, faire un tour au marché (qui est légèrement en dehors du village même), manger tranquillement et voir après notre programme pour ce fameux patrimoine ! Il insiste et nous agresse à moitié, nous blablatant cette fois que même pour aller au marché on devait payer et rester avec lui ! D'autres gars tentent l'approche, mais se font envoyer balader, et par le gars-qui-pue, et par nous qui commençons à en avoir sérieusement marre. Ne sachant pas trop par quel bout nous débarasser de lui, on décide finalement de se rendre à nouveau à la mairie pour demander au « patron » de nous mettre en contact avec quelqu'un de sérieux. Remue ménage dans le bureau. Le ton monte. Le gars-qui-pue se fait éjecter, les autres « guides » participent à la scène attendant leur chance « moi, je suis bien » (ils puent tous plus ou moins le rhum...) ! On s'en sort finalement avec un gars un peu plus clean. Papabé et xav discutent longuement avec lui, tandis que titine et meva flanent dans le marché haut en couleur, où porcs vifs et feuilles de tabacs sont les produits phares. Elle se fait escorter par une ribambelle de femmes enfants tout content de parler de « choses de maman et de bébé »... le contact direct avec la population se passe à merveille. Limite choquant après les mésaventures de notre arrivée dans le village. Les uns et les autres semblent surpris qu'on ne s'intéresse pas qu'à leur patrimoine, qu'on vient aussi pour une rencontre humaine...

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Quelques temps après, la pluie s'est mise à tomber. Il devait être 12h30, il nous fallait manger. On devait faire bien pitié à casser la croute dans la voiture ! Alors le guide proposa de nous mettre à l'abri le temps de prendre nos sandwichs, sous un chalet dans une cour privée : « le proprio n'est pas là, je le connais bien, et je connais aussi les gardiens, ne vous en faites pas ». Une fois installés, on entend des engueulades... Les gardiens en question réclament un droit d'installation et un droit de parking (on a mis la voiture à côté de nous) ! Quelle mentalité !!! Pour nous ça en était trop !

Nous avons quitté le village, dégoutés, et nous sommes promis de revenir dans un contexte complètement autre (on y a quelques randos à accomplir là bas !!) . A l'hotel à Ambositra, on nous avait un peu prévenu : prendre un guide d'ici est la garantie de superbes découvertes... là bas, il y a souvent des problèmes ! A vous de voir !! Maintenant c'est vu ! 

Si ce ne sont les méfaits du tourisme, je me demande bien ce que c'est ! Jamais vu ça à mada ! Ca fait pitié ! Dommage pour un lieu qui doit vraiment en valoir la peine pour avoir été classé patrimoine ! Dommage... tout s'est si bien passé pour nous depuis le départ...

24 avril 2014

Découverte de la surprise, enfiiiiiin !

A la vue des premières traces de neige, au loin, ils étaient tout fous ! "waouuu regardez, là bas... là bas aussi ! j'aimerai bien y aller... j'aimerai bien toucher... c'est peut-être ça la surprise ?"

Ca chauffait, ça chauffait !

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La route parraissait interminable. Puis la nuit tomba, peu à peu... Au bourt du bout, nous arrivâmes au village... tout était blanc... c'était beauuuuu, même dans le noir ! Mais nous étions tellement fatigués... qu'on ne voulait qu'une chose : c'était de découvrir notre nouveau chez nous et de nous y poser enfin ! 

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Le lendemain, ils avaient enfin pu véritablement prendre conscience de la surprise... En ouvrant les volets, un magnifique spectacle s'offrait à leurs yeux : du blanc tout partout... la neige tombait en papillonnant à gros flocons... Pendant que j'habillais Tsiky, les filles n'en pouvaient plus d'attendre et sont allées sur la terrasse en petite culotte pour voir, sentir, vivre ça de plus près... "Deux minutes maman, juste deux minutes..." C'était peu de temps après le réveil ! Après, il fallait expédier vite fait le petit déj' et explorer ça d'encore plus près, cette fois, en étant bien équipés ! 

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Inutile de préciser qu'avec un temps pareil, on était les seuls dehors à s'amuser comme des fous ! Batailles de boules de neige, roulades, bonhomme de neige, dégustation de glace à rien... c'était juste trop bien !

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Plus tard dans la journée, nous sommes allés explorer les environs en voiture... ça continuait à neiger... c'était délirant !

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1 novembre 2014

Marche de la Sogara au Cap Lopez...

Etape 1 : traversée à la nage de la rivière Ozounga.

Les jours de très grande marée, il est possible de marcher de la Sogara au Cap Lopez en longeant la mer, en passant par les trois rivières et la baie des cocotiers.

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Avec des petits enfants, il faut tout de même bien calculer son coup parcequ'il y a quelques rivères (et pas que trois, lol) (parfois très larges et avec du courant !) à traverser à la nage... et puis ça en fait quand même des kilomètres... et la marée qui remonte à un moment, tout doucement mais sûrement... bref... ce n'est pas une "simple promenade tranquille mémère" qui s'improvise comme ça avec les loulous !

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Le dimanche 19/10/2014, les conditions étaient pas mal : on décide de se lancer.

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Départ très tôt le matin. Un sac à dos pour le picnic... des brassards, une bouée, et deux planches de body board pour aider les titounes... on était quatre adultes et six enfants (un garçon de 10 ans, Meva à 8 ans et sa copine du même âge, Mirana à 5 ans et demi, Tsiky à 3 ans et demi, et son copain du même âge) ! Deux familles un peu zinzin sans doute, lol ! On laisse une voiture au cap pour le retour, et on démarre la marche tout à fait à l'opposé, à la Sogara, à marée extra basse donc. Et coup de chance, le temps est nuageux : le soleil ne cogne pas, et en même temps, il ne pleut pas ! 

On a marché sur la mer... 

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Traversé des îlots déserts...

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Très souvent le niveau de la mer n'allait pas au dessus du genou, même en étant loin loin loin du bord (on n'a pas l'impression comme ça, mais toutes les photos où on est dessus, on est vraiment très loin du bord !)...

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Il y eut bien des fois aussi où, en plein milieu, le niveau était bien plus haut ! 

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Voire très très haut ! Allez Cathyyyy (lol ! elle s'accroche à son sac !)... Le notre de sac n'est pas étanche ! Xavier a réussi à le porter sur la tête pendant un bon bout de temps (mdr)... mais à partir du moment où il n'avait plus pieds et qu'il fallait se servir de tous ses membres pour bien nager en fonction du courant, il a fini comme cathy, à s'accrocher au sac (je ne vous raconte pas l'état des sandwichs, mdr) !

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Moi j'ai géré Tsiky. Les filles ont réussi à se débrouiller seules (un peu limite pour Mirana mais bon, elle a été courageuse !). Ca l'a fait ! Mais la traversée à la nage de la rivière Ozounga avait quand même quelque chose d'impressionnant... Etre en plein milieu de la mer comme ça... avec le courant de l'embouchure... et surtout, plus d'enfants que d'adultes... C'était un peu chaud !

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Clichés à l'arrivée de l'autre côté de la Sogara :

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Première étape de la marche Sogara/Cap Lopez achevée, les loulous étaient bien fiers ! En regardant d'où l'on venait, au large, ça a fait effet : "waou, on a traversé tout ça ?"... Reste maintenant la marche... la vraie ! A suivre...

14 novembre 2015

Le jardin botanique de l'Hotel du Parc

Une promenade que l'on fait de temps en temps et que l'on apprécie vraiment tous beaucoup, chez nous... 

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... pour respirer le vert sans que ça ne soit tout de suite l'expédition... Et bien oui, c'est possible à Port Gentil !

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Déambuler dans un parc tropical luxuriant...  

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Et faire d'étranges trouvailles...

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Nul besoin de 4x4, de bateau, ou d'aller à perpète-les-oies (lol) pour s'y rendre... nous ne sommes pas loin du centre ville... tout en étant en pleine nature... Et quelle nature !!!!

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Le bonheur de courir dans les bois...

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Saluer le baobab qui nous rappelle trop Mada...

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Se raconter des histoires... 

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Flaner le long des allées ombragées...

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Chercher... admirer... s'étonner...

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Petit mémo pour d'ici quelques années : sur les photos, Meva a 9 ans, Mirana 6 ans et demi, et Tsiky 4 ans. DSC02364 

 Découvrir des petits sentiers secrets...

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Nature sauvage...

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Fouilli de jardin dessiné...

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Deambulation au coeur de la palmeraie...

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Petits ponts romantiques...

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Etangs et plan d'eau miroitant... 

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L'endroit est privé, mais ouvre ses portes et déroule son tapis végétal à qui veut apprécier... Nous, on adore ! On trouve ça beau, et c'est franchement ressourçant de venir s'y ballader... 

3 juillet 2016

Route Johannesbourg - Pietermaritzburg.

 5h du mat'. Arrivée à Johannesbourg : une giffle, tellement on avait froid ! On avait tout prévu pourtant : polaires, vestes, et même sous pantalons, sous gants et bonnets ! Mais on était frigorifiés, lol ! Il devait faire 2°, et beaucoup de vent en attendant le bus qui devait nous conduire dans le hall de l'aéroport en descendant de l'avion ! La fatigue et le manque de sommeil n'ont pas aidé ! Mais pour le coup, ça a bien réveillé !

2h après, nous étions au chaud dans notre voiture de location. Après l'avion, on enchaine direct avec environ 8h de route, direction Pietermaritzburg. Le ciel bleu est traitre, il fait très froid ! Xavier s'adapte vite à la voiture automatique, volant à droite et conduite à gauche. En même temps, c'était la plupart du temps des routes larges et toutes droites avec peu de circulations ! Une conduite dangereusement monotone, avec en plus la fatigue dans le corps ! 

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A l'arrière, les loulous continuent leur courte nuit.

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Quelques clichés pris en route... Collines pelées, savanes sèches et herbeuses, champs de blé avec des étranges collines plates à l'horizon... Du vide, du vide et encore du vide ! C'est impressionnant ! 

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Mais ce qui nous a le plus choqué, c'était quand de temps à autres, on voyait d'un côté de l'autoroute des patés de jolies maisons proprettes et colorées, et juste en face, de l'autre côté de l'autoroute, des pâtés de cases en tôles (ou parpaings gris, au mieux), agencées de manière anarchique, avec des ordures par ci par là, et qui font penser à des bidonvilles ! 

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Scènes inhabituelles aussi pour nous, en plein sur l'autoroute, à la sortie des bidonvilles, des gens qui secouent le bras pour faire du stop !!

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Petite pause qui a fait le bonheur de nos malgacho-gabonnais : "un paaaaaarc !" (bah oui, nos loulous ont si peu l'habitude des aires de jeu...)

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Même Tsiky, malade (mais qui allait déjà un peu mieux), a trouvé la pêche pour jouer !

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Meva 9ans et demi, Mirana 7ans et demi, Tsiky 5ans. 

4 juillet 2016

La ruelle piétonne dédiée aux cheveux...

A Pietermaritzburg, il y a une ruelle piétonne que j'ai trop trop trooooop adoré !

Elle faisait hors des sentiers battus pour les touristes ! Etroite... longue... Et surtout, tellement "locale" ! En y pénétrant, on avait en fait découvert une ruelle entièrement dédiée aux cheveux !!! En Afrique du Sud, les gens sont très soucieux de leur apparence physique et esthétique... Filles comme garçons ont des coiffures hyper compliquées ! Et adorent la mode, les fringues, les maquillages jusqu'à l'extrême bout des doigts ... Nous étions ici, dans les coulisses...

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La première fois qu'on l'avait vue, cette ruelle, c'était ce fameux dimanche en fin d'aprème, où tout était quasi fermé, et où il ne trainait surtout que des gens louches dans les rues... de premier abord, cette ruelle là particulièrement ne faisait pas vraiment rassurante... le  genre de ruelle où tu réfléchis à deux fois avant de t'y engager, quand tu ne connais pas ! Nous nous y sommes quand même aventurés... Et en fait, malgré tout, on préssentait la ruelle sympa "en temps normal" ! Nous y sommes donc retournés en journée, en semaine ! Et quelle ne fut notre surprise !

La ruelle vibrait ! 

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Les gens nous détaillaient... tout sourire ! Les touristes ne devaient pas trop passer par ici... A un moment, pendant que je trainais à faire des photos avec Meva, on nous avait accostés pour nous demander d'où l'on venait et... nous prendre en photo nous, lol ! Conversation engagée avec des gens vraiment très sympas ! Instants mémorables...

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8 novembre 2014

Expédition au bout du monde... dans les alentours de POG

Il y a un petit coin où l'on adore aller dans les alentours de Port Gentil... Un petit coin bien sympa où, déjà pour s'y rendre, voilà comment cela peut se passer, lol :  

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Tu m'étonnes qu'on adoooore ! On a toujours parfois un peu l'impression de partir en expédition quand on y va... et comme un goût de bout du monde...

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Sur place : le bonheur ! Une plage de sable blanc, au bord d'une rivière...

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On se pause sur une natte, à l'ombre du parasol pour le picnic. Ce jour là, un jeune pêcheur nous tenait gentiment compagnie.

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La rivière est belle. Aux eaux cristallines. Vertes. Bleues. Translucides.

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Paysages magnifiques. 

On se régale !

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Contemplation. 

Parties de baignade. Et jeux divers... Rigolo : les troncs-plongeoir...

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Meva 6 ans 10 mois, Mirana 4 ans 4 mois, et Tisky 1 an 10 mois.

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Le niveau de la rivière est juste extra pour en profiter pleinement. On peut marcher longtemps comme ci dessous... en s'enfonçant entre la muraille de verdure... 

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Invitation à l'exploration.

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Paysage de mangroves.

Nature sauvage.

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Et par endroit, des vues surprenantes, qui nous rappellent brusquement que nous ne sommes pas loin de Port Gentil !

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6 novembre 2014

Promenade d'un jour...

Marcher... Courir, parfois... Respirer à plein poumon l'air marin... Chercher des petits trésors... Le temps d'une promenade au Cap Lopez. 

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Pas loin du phare, il y a un badamier et surtout un filao où des tisserands ont choisi de suspendre leurs nids... Il doit y en avoir une cinquantaine au moins... C'est un régal de regarder les oiseaux y faire leur vie... et de ramasser certaines de leurs oeuvres tombées et abandonnées ! C'est pour faire de jolies ordures décorations sur la terrasse mamaaaan !

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Au cap, on ne s'ennuie jamais ! Un bateau bois a échoué à quelques mètres du vieux phare rouillé. Bébé pirate guette l'arrivée d'éventuels ennemis !

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Plus tard, ça sera la pause goûter... puis, le temps venu d'une petite baignade imprévue (lol, quelle idée...) ! Ca sera donc à poil, mais avec la planche qui est toujours rangée dans la voiture (je devrais peut-être aussi songer à ranger les maillots direct dans la voiture, huhu...) !

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Sur toutes ces photos : Meva avait 6 ans et demi, Mirana 4 ans et Tsiky 1 an et 8 mois ! 

6 juillet 2016

S'égarer dans les marchés populaires de Durban

De Durban, on n'avait aucun guide, aucun plan... rien ! Nous avons donc exploré les alentours du Victoria Street Market purement instinctivement, au hasard... Il ne fallait pas avoir peur de se perdre... bien au contraire ! Flaner... et se perdre... c'est ce que nous avions fait... et tellement apprécié... se frotter à l'inconnu... découvrir... se laisser surprendre... Nous sommes passés à côté de plein de choses, sûrement, mais nous étions, d'un autre côté, si enchantés de nos hasardeuses vagabondances dans les poumons de Durban ! 

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Longer des trottoirs animés...

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Suivre le mouvement des gens... 

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 S'engager sous des passerelles...

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Répondre à des sourires. 

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Découvrir des petits bazars...  

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Ici c'était la place des robes...

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Robes du dimanche ? Robes de fêtes ? Elles nous intrigaient ces robes... Il y en avait tellement... partout...

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Plus loin, l'officiel "Herb Market"... la place des "Isangoma", les traditionnels guerrisseurs zoulous... 

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Ambiance très particulière... limite envoutante... Des choses qui brûlent à même le sol... des choses qui éloignent des mauvais esprits... des esprits qui entrent dans d'autres esprits... des potions qui se concoctent... 

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On trouve tout ce qu'il faut pour faire de la sorcellerie...racines, écorces, cerveau de choses non identifiées, bois sacrés, bout d'intestins, flacons aux liquides étranges, plantes sèches, os d'animaux, peaux, crapauds pourris, écailles, touffes de cheveux... 

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Plus haut, je précisais "officiel" Herb Market, parcequ'en fait, sous des ponts, sur les trottoirs à des coins de rues, on trouve d'autres étals de ce type...

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